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2020, record de chaleur en Anjou

Un bilan de l'année 2020, la plus chaude en Maine-et-Loire depuis 1947, avec Charles Quelen, prévisionniste pour les Pays de la Loire à Météo France.

© AA

Le froid que nous avons connu en ce début janvier nous ferait presque oublier que l'année qui vient de s'écouler a été très chaude. C'est même « l'année la plus chaude jamais enregistrée depuis l'ouverture de la station Météo-France de Beaucouzé en 1947, avec une moyenne sur l'année à 13,8 °C », précise Charles Quelen, prévisionniste Pays de la Loire à Météo-France. Une année record, donc, mais avec un niveau de températures qui n'est plus exceptionnel en Anjou. Effet du changement climatique, sur les 10 années les plus chaudes recensées depuis l'ouverture de la station angevine, 7 années se situent au 21ème siècle :  2011, 2014, 2018, 2019, 2020. Les températures les plus élevées ont été relevées le 7 août, jour où le mercure a dépassé les 40 °C à Beaulieu-sur-Layon.

Année ensoleillée
Le nombre de jours avec des températures supérieures à 25°C a été de 73 (pour une normale de 51). Corollaire de cette chaleur, la durée d'ensoleillement a été de 2 106 heures, pour une normale de 1 798 heures. Ce qui fait de 2020 la 3ème année la plus ensoleillée depuis 1991.
2020 a été marquée par une grande douceur des températures, avec seulement 9 jours de gelée et aucune journée de neige.  Les températures moyennes  mensuelles ont été supérieures à la normale trentenaire tous les mois, excepté en juin et en octobre.
L'année a été ponctuée de plusieurs tempêtes, Ciara le 9 février, Dennis le 16 février (106 km/heure à Beaucouzé), puis Bella, le 28 décembre.

Année pluvieuse 
2020 a aussi été une année pluvieuse, avec 745 mm enregistrés à Beaucouzé, contre 693 mm sur la moyenne trentenaire. Mais l'Anjou n'a pas été arrosé de manière uniforme, les plus fortes moyennes étant liées à l'apparition de phénomènes orageux. Sur l'année, Bégrolles-en-Mauges a reçu 1 015 mm (dont 60 mm lors de l'orage du 12 août), quand Montreuil-Bellay n'a reçu que 573 mm. Les mois de janvier, avril et mai ont été déficitaires en eau, juillet et novembre (28 mm) ont été très secs, août a été très pluvieux, de même que décembre (103 mm). « Les précipitations du mois de décembre ont été supérieures de 44 % par rapport à la normale », souligne Charles Quelen.  De quoi recharger les nappes phréatiques.
S.H.

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