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Manifestation
“Dénoncer la surenchère administrative”

Emmanuel Lachaize, secrétaire général de la FDSEA de Maine-et-Loire, appelle les agriculteurs de toutes filières à manifester à Angers, le 5 novembre.

“Nous lançons de défi de rassembler 400 tracteurs ”, annonce Emmanuel Lachaize. Comme ici le 18 décembre 2012, à Angers, les tracteurs vont à nouveau entrer dans la ville pour exprimer le ras-le-bol d’une profession.
“Nous lançons de défi de rassembler 400 tracteurs ”, annonce Emmanuel Lachaize. Comme ici le 18 décembre 2012, à Angers, les tracteurs vont à nouveau entrer dans la ville pour exprimer le ras-le-bol d’une profession.
© AA

 

Qui manifestera à Angers mercredi prochain ?
Emmanuel Lachaize :
Tous les agriculteurs du département, toutes filières confondues, sont invités par la FDSEA et JA 49 à se rassembler, en tracteur, à Angers. Le lieu de rendez-vous est le rond-point devant l’entreprise Cointreau, dans la ZI de Saint-Barthélémy-d’Anjou (boulevard des Bretonnières) à 13 h.  La FDSEA et JA 49 ont invité toutes les filières spécialisées à se joindre au cortège : la FNPHP (horticulture et pépinières) de l’Anjou et du Maine, le syndicat des producteurs de fruits, les producteurs de maïs semences... J’invite les agriculteurs qui souhaitent venir à contacter les présidents cantonaux FDSEA pour connaître les lieux de départ des tracteurs de leur canton.
Nous lançons le défi de rassembler plus de 400 tracteurs, et comptons sur tous les agriculteurs pour le relever et montrer ainsi l’exaspération du milieu agricole. Nous avons aussi sollicité la solidarité des OPA (Chambre d’agriculture, Crédit agricole,....) : nous avons adressé un courrier aux présidents de ces organismes pour leur demander  de fermer leurs bureaux pendant une heure, ce jour-là, en soutien aux agriculteurs.

Quel est le mot d’ordre de cette action  ?

Notre cible ce sont les pouvoirs publics. Nous venons auprès d’eux dénoncer la surenchère administrative que les agriculteurs subissent au quotidien, dans différents domaines, le social, avec le compte pénibilité, l’environnement, avec la directive nitrates, les SIE (surfaces d’intérêt écologique)... Des contraintes qui concernent toutes les filières, et qui ne donnent pas envie d’entreprendre.

Quelles sont vos revendications ?

Depuis la rencontre de Xavier Beulin avec le Premier ministre, nous avons engagé, au niveau national, une stratégie syndicale sur plusieurs axes. Dans la région, nous menons notamment un travail sur le “produire français et consommer français”, par l’action “les inqualifiables” (voir p. 5). Pour la manifestation de mercredi 5 novembre, qui se déploiera dans toute la France, le Maine-et-Loire  a décidé d’aller réclamer aux pouvoirs publics une série de réformes qui donnent enfin une bouffée d’oxygène à nos entreprises. Notre message est clair  : “laissez-nous la liberté d’entreprendre. Laissez ceux qui veulent sortir le pays de la crise générer de l’économie ”.


S.H.

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