Aller au contenu principal

Adopter un maraîcher ?

Depuis la fermeture des marchés, les producteurs s’organisent pour continuer la livraison de produits frais au cœur des villes, comme à Angers. L’opération “Adopte ton maraîcher”, lancée par la mairie, va dans ce sens.

L’opération “Adopte ton maraîcher” permet aux Angevins de s’approvisionner en produits locaux dans des commerces qui ne sont plus utilisés. Ici, la péniche Barco Vino sert de lieu de rencontre entre producteurs et consommateurs.
L’opération “Adopte ton maraîcher” permet aux Angevins de s’approvisionner en produits locaux dans des commerces qui ne sont plus utilisés. Ici, la péniche Barco Vino sert de lieu de rencontre entre producteurs et consommateurs.
© AA

« En 15 jours, la plateforme “Adopte ton maraîcher” a reçu plus de 600 000 visiteurs », s’enthousiasme Stéphane Pabritz, adjoint à la mairie d’Angers, en charge du commerce. Au lendemain de l’interdiction des marchés de plein air, l’élu a rapidement cherché un moyen de continuer à accueillir des producteurs dans la ville d’Angers. C’est comme ça que l’opération “Adopte ton maraîcher” est née.


Plus de 40 producteurs
L’idée ? Installer des producteurs dans des commerces sédentaires, afin d’éviter au maximum de jeter la production. Une belle manière d’afficher sa solidarité envers le monde agricole. « Aujourd’hui, ce sont plus de 40 producteurs que nous accueillons dans une centaine de commerces sédentaires », détaille l’adjoint au maire. Légumes, œufs, produits laitiers, jus, fruits... De nombreuses productions sont représentées, allant au-delà du maraîchage.
« On favorise les productions rapidement périssables, et les agriculteurs du territoire ». L’opération suscite un engouement très fort, tant de la part des agriculteurs que des Angevins.


Un terreau pour demain
Cette initiative, bien qu’éphémère, constitue une expérimentation à grande échelle.
« C’est un excellent terreau pour bâtir l’après-crise. Cela donne de nombreuses idées », confie l’élu. Il ressent une volonté accrue de consommer local, en circuit court, afin de
« soutenir les agriculteurs et agricultrices, et d’amener l’agriculture en ville ». Stéphane Pabritz s’attend à avoir encore plus de monde dans les marchés, une fois le confinement terminé. Il espère développer de nouveaux espaces dédiés à l’alimentation locale. « Demain, il est évident qu’il faudra un grand espace en cœur de ville, pour faire la part belle à nos produits locaux », détaille Stéphane Pabritz. Ce projet n’est, à ce stade, qu’une réflexion, mais il témoigne de la volonté affichée par la ville d’Angers d’accompagner le développement des agriculteurs du département. Après l’annonce de la fermeture des marchés d’Angers, le 23 mars, l’opération a été lancée. Une belle vitrine pour les productions agricoles, un moyen de conserver un lien entre ville et campagne, et un filet de sécurité pour ramener un chiffre d’affaires en ces temps de crise. Pour participer, il suffit d’envoyer un message privé à la page Facebook “Adopte ton maraîcher” en explicitant sa demande.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les asperges blanches représentent 80% de la consommation mais 95% de la production française.
Fleuron d'Anjou recherche des producteurs d'asperges
La coopérative Fleuron d'Anjou veut développer la production d'asperges, visant un volume de 1 000 T à 5 ans. Elle recherche des…
Encore trop d'eau pour les semis

Les mauvaises conditions d'implantation des céréales d'automne ont induit un basculement des surfaces vers des variétés de…

Laurent Martin contrôle la production de ses panneaux sur son téléphone. L'optimiseur des onduleurs permet de superviser les modules (température, production, ampérage) et sécurise l'installation.
Une stabulation pour les vaches grâce au photovoltaïque
Éleveur de charolaises à Lys-Haut-Layon, Laurent Martin a financé la construction d'une stabulation pour son troupeau allaitant…
Entre 12 et 15 cm de hauteur d'herbe chez Jonathan Bertrand. Sorties 10 jours fin mars, ses vaches sont à nouveau consignées à l'intérieur, faute de portance.
Mise à l'herbe : de timides débuts

Limités jusqu'ici par la portance des sols, certains éleveurs se sont décidés à mettre à l'herbe des animaux, avec parfois des…

Daniel Rochard (JRC Solaire) et Christophe Cesbron (Serres JRC). A droite : les nouveaux haubans photovoltaïques.
Plus d'autonomie énergétique avec les haubans photovoltaïques
JRC Solaire conçoit des haubans photovoltaïques visant à accroître l'autonomie énergétique des exploitations maraîchères et…
Guillaume Aubert élève un troupeau de 65 vaches montbéliardes. Il est associé avec ses parents et son frère au sein du Gaec des Alezanes.
Autonome pour l'insémination de son troupeau laitier

Éleveur au Louroux-Béconnais, Guillaume Aubert a suivi une formation à l'insémination avec Innoval. Depuis, il a vu les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois