Aller au contenu principal

APCA : une reprise en main politique de la Commission de Bruxelles

Selon Guy Vasseur, le président de l'APCA, « Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, a pris des positions politiques plus fortes. Les commissaires ne se laissent plus enfermer par les positions techniques de leur administration »

Le président de l'APCA juge primordial le travail de lobbying réalisé en amont des nouveaux textes réglementaires.
Le président de l'APCA juge primordial le travail de lobbying réalisé en amont des nouveaux textes réglementaires.
© AA

Quelques mois après l’arrivée de la nouvelle commission de Bruxelles, Guy Vasseur, le président de l’Assemblée permanente des chambres d’Agriculture, est plutôt satisfait du fonctionnement du nouvel exécutif. En d’autres termes, les organisations professionnelles, y compris l’APCA, sont davantage écoutées qu’elles ne l’étaient auparavant. En revanche, ce n’est pas le cas au Parlement européen. En raison de la forte présence d’élus du Front national, « dont le seul objectif est de démolir la PAC, la France a perdu de l’influence », juge le président de l’APCA qui déplore une autre conséquence négative, la quasi disparition de notre pays de la présidence des commissions parlementaires.


Du lobbying en amont

Partie prenante du Bureau européen de l’Agriculture, du Copa/Cogeca, ainsi que du Comité économique et social européen, Guy Vasseur juge que le lobbying est d’autant plus efficace qu’il intervient en amont. « Nous devons travailler en amont de l’écriture des textes, et non quand les projets de textes sont rédigés où notre rôle n’intervient qu’à la marge », déclare-t-il en pensant à la prochaine PAC. Autre condition d’un lobbying réussi, être en mesure d’établir des partenariats avec d’autres organisations européennes et intégrer d’autres réseaux comme Euromontana ou l’Association des produits sous appellation d’origine par exemple. « Nous serons d’autant mieux écoutés que nous saurons tisser des relations avec d’autres pays. La Commission est beaucoup plus attentive à la position de plusieurs pays réunis qu’à celle d’un seul », estime Jean-Louis Cazaubon, vice-président de l’APCA et président du groupe développement rural du Copa.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les partenaires du projet Vitivolt : Xavier Besson (LDDV), James Ronsin-Coumel (Altarea énergies renouvelables), Bertrand Pinel, chef de projet Vitivolt (Terrena Innovation), David Grellier (domaine Château la Varière), Jean-Philippe Priarollo (Terrena Energies).
Un démonstrateur agrivoltaïque unique en Val de Loire 
Pionnière dans le Val de Loire, une centrale agrivoltaïque expérimentale est installée depuis ce printemps au domaine Château la…
Le lavage mécanique des serres Avec le blanchiment et le déblanchiment, Traita Service s'est spécialisé dans cette activité qui contribue à maintenir les équipements en bon état.
Traita rayonne dans
toute la France
Implantée à Noyant-Villages (Auverse), l'entreprise Traita et ses deux filiales, Traita Service et Traita Agro, intervient pour…
Le sol sableux irrigué facilite le travail du sol sur la station qui emploie 20 permanents.
à brion, le geves évalue
les semences
L'unité expérimentale du Geves (Groupe d'étude et de contrôle des variétés et des semences), aux Bois d'Anjou (Brion) est…
L'unité de méthanisation fonctionne depuis 2018 sur l'exploitation du Gaec de la petite Ferronnière, à Briollay.
Quel avenir pour la cogénération ?
Engagés depuis quelques années dans la méthanisation à la ferme, des agriculteurs du Maine-et-Loire questionnent aujourd'hui la…
Hausse de l'indice des fermages

En 2025, l'indice de fermage s'établit à 123,06, soit une augmentation de  +0,42 %.

Dans la parcelle, le trèfle, semé à une densité de 13 kg/ha, coexiste avec des repousses de colza, lors de l'implantation du blé, lundi 27 octobre à Miré.
À Miré, un blé semé sous les trèfles
Adepte de l'agriculture de conservation des sols, Emmanuel Landeau pratique le semis de blé sous couvert de trèfle. Il en…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois