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Arboriculture
Des poires de qualité en quantité

La récolte a pris dix jours de retard. Celle des williams a débuté cette semaine.

L’EARL récolte les poires williams sur deux jours. Pour cela, l’entreprise 
embauche une dizaine de personnes.
L’EARL récolte les poires williams sur deux jours. Pour cela, l’entreprise
embauche une dizaine de personnes.
© AA

Du retard. Les poires n’échappent pas à la règle. Cette année, elles sont récoltées avec une dizaine de jours de retard par rapport aux autres années. La cueillette de poires williams a débuté cette semaine. C’est le cas à l’EARL La Herrière à Cherré. Sur ses 21 hectares, l’exploitation cultive pommes et poires.  “La variété williams représente 80 ares”, explique Damien Houdu, l’un des trois associés.

Le jeune agriculteur semble satisfait des premiers résultats. “Le tonnage avoisine les 55 t/ha. Les résultats sont meilleurs que l’an dernier.” Le printemps pluvieux et froid a retardé la production. “On a une floraison qui a duré plus longtemps”, remarque-t-il. Alors qu’en temps normal, elle dure environ trois jours, “cette année, elle s’est étendue jusqu’à une semaine que ce soit en pommes ou en poires”. Résultat : “on a des différences de calibre sur une même variété. Mais rien d’alarmant.” L’humidité du printemps a contraint les arboriculteurs à davantage traiter cette année, note Damien Houdu.  Mais les bonnes températures de l’été ont profité à la production. “Les fruits sont de qualité, il y a du sucre cette année.”

Quant aux autres variétés, la récolte ne débutera qu’au mois de septembre. Autour du 15 pour la conférence, du 25 pour la comice et peut-être même début octobre pour la variété locale l’angélys. L’arboriculteur est plutôt optimiste sur le tonnage. “En conférence, on va récolter environ 60 tonnes par hectare, le calibre est entre moyen et gros.” Pour la comice et l’angélys, l’agriculteur estime le tonnage à 50 t/ha pour l’une et 40 t/ha pour l’autre.

Le retard de la récolte n’influe par sur l’embauche de main- d’œuvre pour l’EARLLa Herrière. “Nous sommes limitrophes avec la Mayenne. C’est un département où il y a peu d’arboriculteurs et d’horticulteurs, donc on trouve la main d’œuvre facilement.” Le retard a juste décalé de dix jours la date d’embauche des saisonniers. Au total, le verger emploie 25 à 30 personnes pour la cueillette.

H.R.

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