Aller au contenu principal

Assurance récoltes : comment ça marche ?

Mise en place pour la campagne 2015-2016, la nouvelle formule des assurances récoltes doit faire ses preuves dans le contexte actuel.

Entre le gel sur la vigne et les inondations du printemps,
300 des 1 300 contrats de la région Loire-Bretagne ont
déjà fait une déclaration de sinistres.
Entre le gel sur la vigne et les inondations du printemps,
300 des 1 300 contrats de la région Loire-Bretagne ont
déjà fait une déclaration de sinistres.
© AA

Au vu des récoltes 2016, le nouveau contrat d’assurance “socle” ou “coup dur”, installé pour la campagne 2015-2016 a été mis à rude épreuve. Découlant de plusieurs années de discussions entre les organismes agricoles, le ministère de l’Agriculture et les assureurs, il remplace les assurances multirisques climatiques (MRC) en offrant moins de garanties, mais les “principales”. L’objectif :  réduire le coût des assurances tout en garantissant un minimum de couverture afin d’attirer le plus grand nombre de souscripteurs. Le contrat reste facultatif et couvre les grandes cultures, la viticulture, l’arboriculture et permet aussi la couverture des prairies. Selon le CNGRA (Comité national de gestion des risques en agriculture), le coût pour l’assuré serait de 13 % inférieur aux anciens contrats MRC.


Pour des “années exceptionnelles”
En se basant sur la moyenne de rendement des années précédentes, le contrat inclut aussi une franchise de 30 % de pertes. Si les pertes sont inférieures à ce nombre, l’exploitant ne sera pas indemnisé. « Le contrat “coup dur” a été pensé pour des années exceptionnelles comme celle que nous connaissons actuellement », explique Gwénaël Simon, directeur assurances ­Groupama pour la région Loire-­Bretagne regroupant 6 départements : Côtes-d’Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Morbihan, Loire-­Atlantique et Maine-et-Loire. Avec 1 300 contrats pour l’espace Loire-­Bretagne dont 574 en Maine-et-Loire, Groupama occupe la place de leader dans le domaine des assurances récoltes. Par rapport au 51 000 contrats établis par l’assureur sur le sol français, cela paraît bien peu mais beaucoup par rapport au nombre de contrats sur la région. « Historiquement, les agriculteurs assurent les maïs semences et il y en a particulièrement sur le Maine-et-Loire. C’est en partie pourquoi le département représente une si grosse partie de nos clients sur la région », continue le responsable. Au total, c’est près de 21 000 ha assurés par le groupe dans le département.


Plus d'informations dans l'Anjou agricole du 26 août 2016.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les partenaires du projet Vitivolt : Xavier Besson (LDDV), James Ronsin-Coumel (Altarea énergies renouvelables), Bertrand Pinel, chef de projet Vitivolt (Terrena Innovation), David Grellier (domaine Château la Varière), Jean-Philippe Priarollo (Terrena Energies).
Un démonstrateur agrivoltaïque unique en Val de Loire 
Pionnière dans le Val de Loire, une centrale agrivoltaïque expérimentale est installée depuis ce printemps au domaine Château la…
Le lavage mécanique des serres Avec le blanchiment et le déblanchiment, Traita Service s'est spécialisé dans cette activité qui contribue à maintenir les équipements en bon état.
Traita rayonne dans
toute la France
Implantée à Noyant-Villages (Auverse), l'entreprise Traita et ses deux filiales, Traita Service et Traita Agro, intervient pour…
Le sol sableux irrigué facilite le travail du sol sur la station qui emploie 20 permanents.
à brion, le geves évalue
les semences
L'unité expérimentale du Geves (Groupe d'étude et de contrôle des variétés et des semences), aux Bois d'Anjou (Brion) est…
L'unité de méthanisation fonctionne depuis 2018 sur l'exploitation du Gaec de la petite Ferronnière, à Briollay.
Quel avenir pour la cogénération ?
Engagés depuis quelques années dans la méthanisation à la ferme, des agriculteurs du Maine-et-Loire questionnent aujourd'hui la…
Dans la parcelle, le trèfle, semé à une densité de 13 kg/ha, coexiste avec des repousses de colza, lors de l'implantation du blé, lundi 27 octobre à Miré.
À Miré, un blé semé sous les trèfles
Adepte de l'agriculture de conservation des sols, Emmanuel Landeau pratique le semis de blé sous couvert de trèfle. Il en…
Hausse de l'indice des fermages

En 2025, l'indice de fermage s'établit à 123,06, soit une augmentation de  +0,42 %.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois