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Bovins viande : la conjoncture pèse sur la vente d’automne

Dix animaux ont été vendus, jeudi 3 novembre, à la vente de reproducteurs de Cholet organisée par élevage Conseil Loire Anjou et ses partenaires. Une petite vente, qui s’explique par les difficultés du secteur bovin.

Des reproducteurs issus de cheptels inscrits et adhérents au contrôle de performance, sélectionnés en amont sur leur niveau génétique et leurs performances, étaient mis en vente à Cholet.
Des reproducteurs issus de cheptels inscrits et adhérents au contrôle de performance, sélectionnés en amont sur leur niveau génétique et leurs performances, étaient mis en vente à Cholet.
© AA

Des vendeurs, mais peu d’acheteurs dans les allées du parc des Prairies, à Cholet, pour la vente d’automne de reproducteurs qui s’est déroulée jeudi 3 novembre. Des trésoreries tendues, des semis de blé pas encore terminés, « un climat conjoncturel peu favorable aux investissements en génétique », comme l’admet un sélectionneur : tous ces éléments n’ont pas favorisé les transactions. Sur 70 animaux sélectionnés en amont pour la vente, 48 étaient présents le jour J. Sur ce nombre, 10 reproducteurs ont trouvé preneur sur place, et quelques contacts ont été pris. « Un taux de vente de 20 %, c’est plus faible que notre objectif de 25 à 30 % », souligne Jean-Luc Besson, d’élevage Conseil Loire Anjou. Le pourcentage de vente a été très correct en charolaise (40 %) et en limousine, alors que les autres races, blonde d’Aquitaine, parthenaise, et rouge des prés ont attiré un peu moins d’acquéreurs. Les prix oscillent entre 2 500 euros et 3 000 euros, selon la race et l’âge des animaux. L’organisation, le même jour, d’une vente de taureaux de station en limousine et la  proximité du concours charolais de Bressuire (les 4 et 5 novembre) ont fait baisser l’offre de reproducteurs. En revanche en blonde d’Aquitaine, l’offre de Maine-et-Loire était complétée par 3 animaux de Loire-Atlantique.

 

 

La suite de l'article dans l'Anjou agricole du 11 novembre 2016.

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