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Cultiver la diversité

Valentin Bru entame sa deuxième saison sur son exploitation permacole, Les jardins de la Houssaye, à Saint-Laurent-du-Mottay.

© Bru

S’il jardine depuis près de 10 ans, ce n’est que récemment que Valentin Bru s’est découvert une passion pour la permaculture. Entrepreneur, il a lancé en 2018, à 22 ans, son concept de visites et de formations en permaculture, sur les terres familiales à Saint-Laurent-du-Mottay.


800 m2 de cultures
Après avoir suivi un cursus GEA (Gestion des entreprises et des administrations) à Angers, Valentin Bru a décidé de monter son entreprise : un restaurant à Angers. Cette initiative n’a pas abouti, mais elle lui a permis de rencontrer de nombreux maraîchers, dont certains étaient en permaculture. C’est ainsi qu’il a découvert cette manière de cultiver la terre. Trois espaces sont prévus pour accueillir les plantes : une serre du 19ème siècle, son ancien potager et un jardin mandala. L’ensemble fait près de 800 m2. Les chantiers ont débuté en novembre 2018, avec les premiers apports organiques, « du fumier de cheval et du paillage d’ortie ». L’ensemble a été recouvert d’une bâche, qui ne sera retirée que 6 mois plus tard. « Je n’ai effectué aucun travail du sol, j’ai laissé les vers de terre travailler pour moi », explique le jeune homme. Une partie des semis et de la plantation s’effectuent une fois les saints de glaces passés, en fonction des variétés. Les vivaces ou plantes se ressemant seules sont privilégiées. Valentin Bru n’est pas épargné par de nombreux ravageurs, comme les araignées rouges, les limaces ou encore les lapins. Il espère développer au maximum, dans et autour de son système, la biodiversité et la faune auxiliaire. Son pécule, Valentin Bru le gagne grâce aux visites démonstratives qu’il effectue, ainsi qu’aux formations. Celui qui s’est formé à travers ses lectures et son expérience se considère comme « un jardinier passionné, à la fois par la diversité de la nature et par l’acte de transmission de savoir ».

Jardin de curiosité
Valentin Bru est curieux de nature, et cultive la curiosité. Au total, ce sont plus de 200 variétés qu’il cultive, et chaque année il en essaie de nouvelles. Cette richesse dans ses jardins, si elle représente  un atout non négligeable pour les visiteurs, rend compliquée la production de Valentin Bru. « J’essaie d’être productif, mais j’ai trop de variétés, cela m’empêche de maximiser mon espace. Cela induit également une surcharge importante de travail. Mais c’est un choix que j’ai fait, mon but n’étant pas de commercialiser ma production. Mon idée, c’est de montrer qu’avec 100 m2, on peut faire beaucoup », développe le jeune homme.

 

Contact : 0686723581

 

Article complet dans l'Anjou Agricole du 17 juillet.

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