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De l’eau et de l’ombre pour les porcs du Plessis-Macé

Au Plessis-Macé, les cochons sont peu communs. Et pour cause, Virginie Beaupérin élève, sur 17 ha, 5 truies blanches de l’Ouest.

© AA

Cette race rustique est en schéma de sauvegarde. En effet, en 2000 on ne dénombrait plus que 80 individus. Aujourd’hui, la race reprend du poil de la bête. « Il y a quelques installations avec cette race dans la région », estime Virginie Beaupérin. La race est moins prolifique que des races plus classiques en élevage, et les porcelets restent de 10 mois à un an sur l’exploitation. « Sur l’année, je sors entre 50 et 60 porcelets. J’ai un verrat également, et je suis en système naisseur engraisseur », développe l’agricultrice. Installée depuis 2015 en bio, l’ensemble de la production est commercialisée en vente directe. Malgré les avantages de la rusticité des blancs de l’Ouest, ceux-ci ne sont pas épargnés par la chaleur en été. « Il faut beaucoup d’eau et de bauges. Il m’est même arrivé de les arroser au tuyau afin de les rafraîchir ! », témoigne l’éleveuse. L’année dernière, le thermomètre a affiché jusqu’à 43°C. « Au moment des pics de chaleur, il faut être très vigilant et passer de manière plus régulière pour voir si tout le monde se porte bien ». Virginie Beaupérin observe des changements de comportements chez ses animaux, avec des périodes d’activité lors des moments de fraicheur, en matinée et en soirée. Pour le moment, l’éleveuse n’a pas eu de pertes. Mais la chaleur est un enjeu qui va devenir de plus en plus prégnant au fil des années. Ainsi, selon Météo France, la fréquence des événements caniculaires et leur intensité doublera d’ici à 2050. « On peut imaginer un agencement différent des parcelles, mais les haies et les arbres ne sont pas toujours évidents à maintenir et à protéger en porc plein air », explique Virginie Beaupérin. Sélectionner des animaux résistants à la chaleur semble être une voie intéressante. « Il faudra identifier des races et des animaux qui peuvent faire avec la chaleur, car cela va devenir la norme », conclut Virginie Beaupérin.

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