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Des économies à la clé grâce au foin séché

Entre une meilleure fécondité du troupeau laitier et des économies sur l’aliment acheté, le premier bilan du séchoir de foin du Gaec des Landes, installé depuis mai 2016 à Saint-Michel-et-Chanveaux (49), est plutôt positif.

Dans le séchoir du Gaec des Landes, il ne reste que 50 tonnes de luzerne. Tout le foin de ray grass est quasiment consommé, « mais ce n’est pas grave puisque les vaches sont au pâturage », remarque Simon Hamard, l’un des 6 associés.
Dans le séchoir du Gaec des Landes, il ne reste que 50 tonnes de luzerne. Tout le foin de ray grass est quasiment consommé, « mais ce n’est pas grave puisque les vaches sont au pâturage », remarque Simon Hamard, l’un des 6 associés.
© AA

Le Gaec des Landes cultive de la luzerne depuis 2008 pour apporter de la protéine dans la ration du troupeau des laitières. Une partie est ensilée. « Mais nous avions un problème de conservation pour la partie  foin, explique Simon Hamard, l’un des 6 associés. On ne pouvait plus travailler comme ça. »
segrafo en soutien
Avec l’aide de l’association
Segrafo, l’exploitation  de Saint-Michel-et-Chanveaux a décidé d’investir dans un séchoir en grange pour 292 000 euros (dont 72 000 euros de subventions). Il est en fonctionnement depuis mai 2016. Le bâtiment, exposé est/ouest, peut accueillir 400 tonnes de matière sèche dans 4 cases. Sa particularité ? En plus de la sous-toiture, la façade Est est aussi doublée. L’air s’infiltre à
la fois des deux côtés de la façade grâce à des tôles à ventelles et au niveau des deux pignons du bâtiment. L’alternance, sur la façade Est, de plaques tôlées peintes en bleu ardoise et de plaques translucides permet d’absorber plus d’énergie solaire. « Le soleil du matin est celui qui réchauffe le plus. Des trappes se ferment quand le soleil ne tape plus, vers 15 h », précise l’agriculteur. L’air infiltré se réchauffe et perd de son humidité. Même principe pour la toiture. Grâce à deux ventilateurs équipés de variateurs de fréquence, il est insufflé pour être expulsé sous le foin. Le foin, lui, est entreposé dans 4 cellules de 130 m2 sur
des grilles qui laissent passer l’air. Ce bâtiment permet de sécher le foin « en 2 jours si les conditions météo sont bonnes. »

Lire l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 31 mars 2017.

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