Aller au contenu principal

Des prairies qui concilient agriculture et biodiversité

Pour la première fois, des agriculteurs du territoire de la Vallée de la Loire participent au concours général agricole des prairies fleuries.

© AA

Quatre agriculteurs du Maine-et-Loire ont participé au concours général agricole des prairies fleuries pour le territoire de la Vallée de la Loire. Une récompense valorisant le travail des agriculteurs qui contribue au maintien de la biodiversité. Le jury, constitué de son président, d’un agronome, d’un botaniste, d’un expert faune et d’un apiculteur a évalué les 4 parcelles candidates, lundi 12 juin.
Plus que de simples surfaces agricoles, « ces prairies naturelles ont à la fois un intérêt écologique et agronomique », explique Emilie Général, du Conservatoire des espaces naturels des Pays-de-la-Loire en charge du concours avec la Chambre d’agriculture de Loire-Atlantique.

Un équilibre agri-écologique
Les prairies humides sont passées à la loupe par les 5 membres du jury. Richesse et diversité végétales, valeur agronomique et alimentaire, valeur biologique... Autant de critères qui détermineront la meilleure prairie fleurie de la Vallée de la Loire. L’idée : désigner la parcelle présentant le meilleur équilibre agro-écologique. Le lauréat pour le territoire participera dans la catégorie prairie humide fauchée au concours au niveau national. Chaque année, 56 territoires y participent.
L’an dernier, dans la Vallée de la Loire, classée Natura 2000, le concours n’avait pas eu lieu à cause des inondations. « 2,5 mètres d’eau couvraient mes parcelles », se souvient Yannick Roulier, l’un des agriculteurs participants. L’éleveur de rouge des prés a présenté l’une de ses prairies située à Rochefort-sur-Loire. Cette parcelle fait partie de 11 hectares engagés en MAE (mesure agro-environnementale). Il est contraint de ne faucher qu’à partir du 20 juin pour permettre la nidification des oiseaux prairiaux. Pour lui, cette prairie a avant tout un véritable intérêt agronomique. « Avec ces parcelles, 80 % de mon fourrage est assuré. » Et les vaches l’apprécient. « C’est un foin de très bonne qualité, qui reste vert. » Après une fauche au 20 juin, le foin est enrubanné, fin août, début septembre. « Cette prairie est très intéressante au niveau fourrager avec une belle cohorte de vesces, de nombreuses graminées... », confirme Jean-Luc Gayet, agronome, conseiller prairie-fourrage de la Chambre d’agriculture de Loire-Atlantique, après avoir observé la parcelle 20 minutes. Toutefois, la sécheresse a déjà impacté la prairie.

Retrouvez l'intégralité de l'article dans L'Anjou agricole du 16 juin 2017.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Benoit Frémy et ses vaches prim'holstein.
Il concourt pour le titre de Mister France Agricole 

Éleveur à Segré-en-Anjou Bleu (Le Bourg-d'Iré), Benoit Frémy est engagé dans le concours Mister France Agricole. Le public a…

Zones réglementées IAHP dans le Maine-et-Loire et nord-est de la Vendée au 19 novembre 2025.
1er cas d'Influenza aviaire dans un élevage du Maine-et-Loire

La Préfecture de Maine-et-Loire a confirmé ce mercredi 19 novembre la détection d'un foyer d'influenza aviaire hautement…

A Bellême dans l'Orne, les FDSEA et les JA ont organisé une manifestation symbolique vendredi, pendant pendant qu'Emmanuel Macron était à Belém, au Brésil.
Un jour c'est oui, le lendemain c'est non
En moins d'une semaine, le président de la République s'est tour à tour déclaré « plutôt positif » au traité UE…
SAGE Vilaine : Les agriculteurs lancent un ultimatum et appellent à la mobilisation le 11 décembre

Dans un communiqué, les organisations FRSEA et Jeunes Agriculteurs de Bretagne et Pays de la Loire dénoncent avec virulence le…

Ingénieur horticole de formation, Raphaël Poncet s'est reconverti dans l'héliciculture il y a quelques années. 
Des escargots tout chauds pour les fêtes 

Installé à Cornillé-les-Caves dans le Baugeois, Raphaël Poncet élève chaque année 2 millions de petites bêtes à cornes. La fin…

700 exposants sont attendus au Sival cette année, et près d'une centaine de conférences seront proposées au public.
Le Sival, "apporteur
de solutions"
La 39ème édition du Sival se tiendra du 13 au 15 janvier au Parc des Expositions d'Angers. Il sera présidé pour la première fois…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois