Aller au contenu principal

Elevage de génisses en délégation : le contrat de confiance

Naisseur de Prim’Holstein à Lézigné, Pascal Cottin a choisi il y a 2 ans de déléguer la croissance de ses génisses à trois éleveurs différents, dans le cadre du service DélegGénisse de Seenovia.

Pascal Cottin, du Gaec de l’étang à Lézigné, avec trois de ses génisses prim’holstein. « Je conseille la délégation à tous les éleveurs qui n’ont pas beaucoup de surface en pâturage, et qui ont un emploi du temps surchargé. »
Pascal Cottin, du Gaec de l’étang à Lézigné, avec trois de ses génisses prim’holstein. « Je conseille la délégation à tous les éleveurs qui n’ont pas beaucoup de surface en pâturage, et qui ont un emploi du temps surchargé. »
© AA

Pascal et Martine Cottin, éleveurs du Gaec de l’Etang à Lézigné, ont décidé en 2017 d'externaliser la croissance de leurs génisses.

Un an plus tôt, Martine a contracté une cruralgie, mal de dos plus invalidant que la sciatique. Elle ne sera plus en mesure d’aider son mari autrement que pour les tâches administratives. « J’ai dû faire face à une surcharge de travail importante », se souvient Pascal Cottin. Le conseiller Seenovia de l’exploitation suggère alors au couple de recourir à la délégation d’élevage pour ses génisses Prim’Holstein. Une prestation mise en place il y a quatre ans par la société de conseil. Le référent DélegGénisse pour le Maine-et-Loire, Florent Sorin, oriente Pascal et Martine Cottin vers trois éleveurs spécialisés adhérents au service.

Depuis bientôt deux ans, Charles Méline de la Ferme des 3M, à la Meignanne, élève ainsi quinze génisses de Pascal et Martine Cottin. Philippe Provost, de Nort-sur-Erdre (44), en a vingt. Et Adeline Pereira de l’Earl La Chalousière, à Vallet (44), s’occupe des sept dernières. « Ils sont tous venus les chercher, on a discuté sur nos attentes respectives, le courant est passé tout de suite », indique Pascal Cottin. Une relation de confiance indispensable, car les animaux restent 21 mois chez leur éleveur spécialisé, et ne retournent chez leur naisseur que 40 jours avant vêlage.

C’est l’autre motif qui a incité les époux Cottin à choisir la délégation : « cette méthode nous place dans une dynamique de vêlage précoce. Or, nous n’étions pas bons sur l’âge au vêlage, reconnaît Pascal. Souvent ça allait jusqu’à 30 ou 32 mois, voire pas de naissance du tout... » Avec à la clé un retard de six mois dans la mise à la lactation.

L’éleveur laitier définit son souhait d’accouplement : insémination en dose classique ou sexée ; dose extérieure (taureau). Sur le plan sanitaire, les génisses candidates au départ doivent peser au minimum 40 kg, et avoir été dépistées négatives à la BVD par prélèvement de cartilage (boucle auriculaire).

Pour Pascal Cottin, la formule de délégation est avantageuse à bien des égards. Moins de manipulations, moins de frais d’entretien des génisses, plus de revenu grâce au vêlage précoce, etc. « On a aussi pu vendre du foin à l’extérieur, qui sans cela aurait nourri les génisses. »

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les partenaires du projet Vitivolt : Xavier Besson (LDDV), James Ronsin-Coumel (Altarea énergies renouvelables), Bertrand Pinel, chef de projet Vitivolt (Terrena Innovation), David Grellier (domaine Château la Varière), Jean-Philippe Priarollo (Terrena Energies).
Un démonstrateur agrivoltaïque unique en Val de Loire 

Pionnière dans le Val de Loire, une centrale agrivoltaïque expérimentale est installée depuis ce printemps au domaine Château…

Le lavage mécanique des serres Avec le blanchiment et le déblanchiment, Traita Service s'est spécialisé dans cette activité qui contribue à maintenir les équipements en bon état.
Traita rayonne dans
toute la France
Implantée à Noyant-Villages (Auverse), l'entreprise Traita et ses deux filiales, Traita Service et Traita Agro, intervient pour…
A Bellême dans l'Orne, les FDSEA et les JA ont organisé une manifestation symbolique vendredi, pendant pendant qu'Emmanuel Macron était à Belém, au Brésil.
Un jour c'est oui, le lendemain c'est non
En moins d'une semaine, le président de la République s'est tour à tour déclaré « plutôt positif » au traité UE…
Le sol sableux irrigué facilite le travail du sol sur la station qui emploie 20 permanents.
à brion, le geves évalue
les semences
L'unité expérimentale du Geves (Groupe d'étude et de contrôle des variétés et des semences), aux Bois d'Anjou (Brion) est…
Le nouveau bâtiment de 1 700 m2 mesure 18 m de large.
Un bâtiment neuf de 1 700 m2
Le groupement volailles de Terrena soutient la construction nouveaux bâtiments. Témoignage de Nicolas Ramond, qui dispose d'un…
Hausse de l'indice des fermages

En 2025, l'indice de fermage s'établit à 123,06, soit une augmentation de  +0,42 %.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois