Aller au contenu principal

Emmanuel Macron passe son grand oral sur la ruralité

Dans le cadre du Grand débat national, le Président de la République s'est rendu jeudi 28 mars à la préfecture de Maine-et-Loire, pour apaiser les inquiétudes des élus locaux ligériens.

Le Président de la République lors de la séquence du Grand débat national à la préfecture de Maine-et-Loire, jeudi 
28 mars. A sa gauche, le maire d'Angers Christophe Béchu.
Le Président de la République lors de la séquence du Grand débat national à la préfecture de Maine-et-Loire, jeudi
28 mars. A sa gauche, le maire d'Angers Christophe Béchu.
© AA

En visite à Angers jeudi 28 mars, dans le cadre du Grand débat national,le Président de la République a rencontré une vingtaine d'élus locaux ligériens.

Sous les lambris dorés et les lustres scintillants de la salle Claude Erignac de la préfecture de Maine-et-Loire, maires et présidents d'intercommunalités ont interpellé Emmanuel Macron sur des problématiques concrètes, en écho aux préoccupations de leurs administrés.

Le maire de Baugé-en-Anjou, Philippe Chalopin, a attiré l'attention du chef de l'Etat sur le dossier du biométhane. « Nous avons 2 projets de méthanisation agricole sur notre territoire, destinés à produire du gaz naturel véhicule. Couplés à une unité de récupération de chaleur fatale, ils devraient permettre de créer plus de 250 emplois au sein de la communauté de communes Baugeois Vallée. La prochaine loi "Programmation pluriannuelle de l'énergie" (PPE), doit encourager ce type d'énergie,en facilitant le développement de petites structures qui correspondent mieux aux territoires ruraux. »

Selon Etienne Glémot, maire du Lion-d'Angers, qui s'empare peu après du sujet, on n'en prend pas le chemin.

« Dans notre secteur, les agriculteurs qui projetaient d'investir dans une unité de méthanisation pour injection réseau se disent que ça n'en vaut plus la peine : la PPE prévoit de diminuer drastiquement le prix de rachat du gaz, de 120 à 67 EUR / MWh... » Sans toutefois s'engager sur une révision tarifaire, le Président de la République répond : « on est en train de travailler pour contraindre les opérateurs à accélerer les raccordements des méthaniseurs agricoles ». Ajoutant que « jusqu'alors, GRDF avait peut-être intérêt à ce qu'il n'y ait pas plus de demandes de connexions... »

De conflit d'intérêts, il fut aussi question à propos de la séparation de la vente et du conseil de produits phytos. « Il ne serait pas bon d'interdire l'une ou l'autre aux coopératives », affirme Jean-Luc Davy, maire de Daumeray et président de l'Association des maires de Maine-et-Loire. Emmanuel Macron ne cille pas. « Je suis attaché au modèle coopératif, mais il nous faut lui appliquer la règle de l'indépendance du conseil ; surtout dans un moment où nous cherchons à réduire l'emploi des pesticides. »

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

A gauche, le préfet Philippe Chopin invité à inspecter un lot de blancs de poulets d'origine thaïlandaise. À droite, l'arboriculteur Sylvain Kupperroth, expliquant les difficultés rencontrées dans son secteur. 
Le "banquet de la honte" dressé devant la préfecture 
Dans le cadre d'un appel national à mobilisation, des adhérents de la FDSEA et de JA49 ont dénoncé, vendredi 26 septembre à…
Campagne d'information de la gendarmerie
Vol de GPS : rappel des bonnes pratiques
La gendarmerie nationale communique sur les bonnes pratiques à adopter contre le vol de matériel agricole.
Les candidats devaient reconnaître, en fonction des catégories, entre 20 à 40 plantes, puis les nommer selon la nomenclature botanique (famille/genre/espèce/cultivar/nom commun). 
Les experts en concours à Terra Botanica
Les 1er et 2 octobre, le parc Terra Botanica à Angers a accueilli la finale nationale du concours de reconnaissance des végétaux…
Félicitations !

Valentin Beaumard est l'heureux gagnant du jeu concours organisé par l'Anjou Agricole au Festi'élevage 2025 et remporte 1 an d…

L'unité de méthanisation fonctionne depuis 2018 sur l'exploitation du Gaec de la petite Ferronnière, à Briollay.
Quel avenir pour la cogénération ?
Engagés depuis quelques années dans la méthanisation à la ferme, des agriculteurs du Maine-et-Loire questionnent aujourd'hui la…
Nicolas Chevalier, directeur de GP Watt, et Adrien Tuffereau, ingénieur énergies renouvelables, devant la batterie testée à Melay. En bas à droite, l'installation de Michaël Bauland, agriculteur de Chazé-sur-Argos. 
Produire et stocker l'électricité 
À Chemillé-en-Anjou (Melay), la société GP Watt teste des batteries permettant de stocker l'électricité produite par le…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois