Etiquetage de l’origine des viandes dans les produits transformés
« Interbev se félicite de la décision de la Commission européenne d’autoriser la France à expérimenter durant un an l’étiquetage de l’origine des viandes dans les plats transformés », annonce un communiqué du 15 mars de l’interprofession.
Interbev, depuis la crise du « horsegate » ou scandale de la viande de cheval pris pour de la viande de bœuf dans un plat préparé en 2013, avait prôné « l’étiquetage obligatoire de l’origine totale des viandes, qu’elles soient fraîches ou incorporées en tant qu’ingrédient dans les plats cuisinés ». Cette décision pourrait être une étape vers une réglementation « enfin généralisée sur l’origine des viandes », selon l’interprofession.
FNSEA/JA/COOP de France : 'que l’étiquetage d’origine soit mis en place au plus vite'
Réagissant à un des aspects du conseil des ministres de l’agriculture du 14 mars, la FNSEA, les JA et Coop de France saluent l’autorisation européenne de mise en place de l’étiquetage d’origine des viandes dans les produits transformés. « Aujourd’hui, 54% des produits ne mentionnent pas l’origine de la viande qu’ils contiennent, selon l’étude récente de l’UFC-Que Choisir », rappellent les syndicats. Et de demander « que l‘expérimentation soit mise en place au plus vite par les pouvoirs publics français, afin de transformer l’essai et d’en démontrer les bénéfices. Il s’agit d’un match pour la transparence dans lequel les producteurs, les transformateurs et les consommateurs doivent jouer collectifs. »