Aller au contenu principal

Faire travailler plus pour gagner plus

Jacques Roullier est éleveur à La Pommeraye, au Gaec des Fresches. Depuis quelques années, il tente d’augmenter la longévité de ses vaches laitières. Pour le bien de son porte-feuille, et de la planète.

Jacques Roullier à côté de la doyenne de l'exploitation, qui entame sa 8ème lactation.
Jacques Roullier à côté de la doyenne de l'exploitation, qui entame sa 8ème lactation.
© AA

Au Gaec des Fresches, une vache c’est comme un bon vin, elle se bonifie avec le temps. Et tant qu’à élever une génisse pendant 2 ans et demi, autant lui donner une carrière longue, afin de rentabiliser son début de vie improductif.


55 vaches laitières
C’est à partir de ce constat que Jacques Roullier travaille, depuis maintenant 8 ans, à faire vieillir ses vaches. Ainsi, il atteint 2,6 lactations, tandis que la moyenne départementale se situe à 2,3. « Je sais que ce n’est pas encore très vieux, mais j’espère atteindre 3 lactations en moyenne dans les prochaines années », détaille l’éleveur de La Pommeraye. Sur cette exploitation, 55 vaches laitières bénéficient des 75 ha de prairies et de la quinzaine d’ha de maïs que les 3 associés cultivent. Des prim’holsteins, des montbéliardes et des croisées prim’ x montbéliardes se côtoient sur cette exploitation ligérienne. En lait standard, les vaches tournent autour de 9 200 litres, avec des taux très intéressants : 44 en TB, 34 en TP. Dehors près de 9 mois dans l’année, les animaux reviennent se faire traire dans une 2x4, « un peu juste, mais j’aime traire ».


De la patience
« Une génisse, ça coûte, donc autant la rentabiliser. Ça me fait mal quand je vois des vaches monter dans le camion avec à peine 2 lactations », témoigne Jacques Roullier. Sur son exploitation, de plus en plus de vaches dépassent la dizaine d’années. Et la doyenne entame sa huitième lactation, sans problèmes. « J’ai remarqué que les lactations 6, 7 et 8 sont aussi bien que les 3, 4 et 5. Alors que la première est plus difficile en production, car la vache n’a pas fini sa croissance », détaille l’éleveur, qui sait se montrer très patient pour faire vieillir ses vaches. « ça m’arrive de tenter 5, voir 6 inséminations sur des  vaches que je veux garder en lactation, car elles produisent bien ». Sur cette campagne, 12 vaches sur les 55 sont à plus de 4 lactations. Inimaginable dans d’autres élevages !

 

Article complet dans l'Anjou Agricole du 30 octobre

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Le défilé des champions et championnes de ce Festi'Elevage 2025
Une 29e édition frustrante
Pour la 2e année consécutive, le sanitaire était au cœur des discussions dans les travées du Festi'Elevage de Chemillé, un peu…
Antoine d'Amécourt
On nous empêche d'intervenir au nom de la protection de la biodiversité

Quel regard portez-vous sur les incendies de forêts qui se multiplient dans notre pays, et en particulier…

Il ne s'agira plus d'un tarif d'achat fixé par l'Etat mais d'un complément de rémunération, constitué du prix du marché corrigé par une prime pour respecter le tarif contractualisé.
Une nouvelle tarification pour le photovoltaïque sur toitures
Grâce aux grands bâtiments dont elle dispose, l'agriculture a participé largement à la production d'électricité solaire. À l'…
1 bovin sur 2 positif à la FCO
Ces dernières semaines, que ce soit en Normandie ou en Bretagne, les annulations des comices agricoles et autres concours bovins…
La Ferme Aquacole d'Anjou se réinvente

La Ferme Aquacole d'Anjou de Morannes-sur-Sarthe,  créée en 1990, continue à développer des projets. Pionnière dans le…

La sélection variétale est un des leviers majeurs d'adaptation au changement climatique. Vilmorin-Mikado sélectionne des laitues résistantes aux maladies comme la fusariose, le bremia...
La filière a besoin d'être sécurisée
Semae a organisé une journée dédiée aux semences et plants, le 5 septembre, au siège de Vilmorin- Mikado à La Ménitré. Eau,…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois