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Festi'élevage, entre fête et crise de l'élevage

La 21e édition de Festi'élevage s'est tenue ce week-end à Chemillé-Melay, sur fond de crise de l'élevage. Une préoccupation très présente dans les discours officiels, dimanche.

"Je ne peux pas ne pas parler de la crise actuelle", a souligné Claude Cesbron, qui présidait son dernier Festi'élevage, dimanche.
"Je ne peux pas ne pas parler de la crise actuelle", a souligné Claude Cesbron, qui présidait son dernier Festi'élevage, dimanche.
© AA

"C'est toujours la fête de l'élevage, mais je ne peux pas ne pas parler de la crise actuelle". Devant les éleveurs, les élus, l'administration et le grand public, présent en nombre à Chemillé-Melay, dimanche, Claude Cesbron a pris l'exemple de son exploitation. Il élève des porcs et des bovins allaitants à Vezins.

Les éleveurs oubliés ?

"Quand je me suis installé, en 1980, explique Claude Cesbron,je vendais le porc 7,80 francs, soit 1,20 euro. Aujourd'hui, on parle de porc à 1,40 euros/kilo.  Le marché européen se situe à 1,10 euros/kilo. Depuis le début de l'année, nous sommes à 1,25 euros/kilo". Dans le même temps, en 35 ans, a calculé l'éleveur, "le Smic a été multiplié par 4,5, passant de 2,10 euros/heure à 9,60 euros/heure."

"Nous éleveurs, serions-nous oubliés ?" s'interroge le president du festival, très applaudi.  Si nous sommes encore là aujourd'hui, c'est grâce à nos énormes progrès de productivité, nous avons des animaux de plus en plus performants."


Les "champions du monde des charges"

Mais, déplore l'éleveur, nous sommes aussi, en France, "les champions du monde en terme de charges". "Nous devons être très performants pour exister aujourd'hui". S'adressant aux élus, il leur demande d'agir pour alléger " les charges franco-françaises".

Les stalles pleines du festival montrent, malgré ce contexte difficile, que '"les éleveurs ont envie de se battre". Et la présence de 240 élèves très motivés est aussi un signal positif. "Une soixantaine d'entre eux sont restés sur place tout le week-end pour aider les éleveurs, a souligné Claude Cesbron.

Une édition 2015 entre "plaisir de se retrouver" et "amertune", pour Pascal Gallard, président du pôle élevage de la Chambre d'agriculture : "cette passion de l'élevage, il faut pouvoir en vivre."

Lire l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 11 septembre 2015.

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