Aller au contenu principal

Festi'élevage - Ils se forment pour devenir juges

Delphine Frémondière et Mickaël Rothureau, membres de la commission jeune du syndicat des éleveurs de blondes d'Aquitaine 49, ont suivi une formation pour juger des concours. C’est leur manière de contribuer à la promotion de la race.

Avec Chantal Le Ray, présidente du syndicat blond de Maine-et-Loire, Delphine Frémondière, 18 ans, et Mickaël Rothureau, 33 ans.
Avec Chantal Le Ray, présidente du syndicat blond de Maine-et-Loire, Delphine Frémondière, 18 ans, et Mickaël Rothureau, 33 ans.
© AA

Delphine Frémondière n’a pas perdu de temps. L’étudiante en BTS, fille d’éleveurs, a jugé son premier concours l’an dernier à l’âge de 17 ans. Avant de se lancer, elle a suivi, avec un jeune éleveur Mickaël Rothureau, une formation dispensée par l’OS (Organisme de sélection) de la race blonde d’Aquitaine. Une formation exigeante et sélective. « Nous étions 26 des Pays-de-la-Loire, et à l’issue de la première journée, seuls 13 participants ont été retenus », explique Delphine Frémondière, heureuse d’avoir passé cette première étape avec succès. La formation s’est étalée sur 5 jours au total, sur 6 mois, dans des élevages de Sarthe et de Vendée.


Apprivoiser le micro
« Un formateur en communication, qui ne connaissait rien au monde de l’élevage, nous a formés à l’expression orale, poursuit-elle. Au départ, on était un peu sceptiques. Mais finalement cela nous a été très utile ! ». Les jeunes ont appris à apprivoiser le micro. Ils ont été filmés et ont pu analyser leurs prestations, ont reçu des conseils pour s’échaufefer la voix... « On nous  conseille de commencer par se présenter pour se familiariser avec le public et le micro », explique Delphine Frémondière.


Peser ses mots
Cette formation a aussi pour objectif « d’homogénéiser le classement des animaux, pour avoir une ligne de conduite commune aux juges sur le placement des animaux, mais aussi sur le discours », explique Mickaël Rothureau. Lorsqu’on est juge, il faut savoir « peser ses mots », a retenu Delphine Frémondière.
« Souvent, on a un coup de cœur dès le début, on voit l’animal qui sera champion dès son entrée sur le ring », confie Mickaël
Rothureau. Ce qui est le plus difficile ? « C’est lorsqu’aucun animal ne sort vraiment du lot ». Dans ce cas, pour classer une section, les juges ont leurs petites astuces : « on commence par l’animal dernier de section et on remonte ».
delphine Frémondière a aujourd’hui la possibilité de juger des concours départementaux, elle le fait la plupart du temps accompagnée d’un autre juge ou d’un éleveur. Mickaël Rothureau, a lui, obtenu l’agrément pour juger au niveau régional et national. Il était juge au concours national belge de la race blonde d’Aquitaine, en juillet dernier.
s.H.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les asperges blanches représentent 80% de la consommation mais 95% de la production française.
Fleuron d'Anjou recherche des producteurs d'asperges
La coopérative Fleuron d'Anjou veut développer la production d'asperges, visant un volume de 1 000 T à 5 ans. Elle recherche des…
Encore trop d'eau pour les semis

Les mauvaises conditions d'implantation des céréales d'automne ont induit un basculement des surfaces vers des variétés de…

Laurent Martin contrôle la production de ses panneaux sur son téléphone. L'optimiseur des onduleurs permet de superviser les modules (température, production, ampérage) et sécurise l'installation.
Une stabulation pour les vaches grâce au photovoltaïque
Éleveur de charolaises à Lys-Haut-Layon, Laurent Martin a financé la construction d'une stabulation pour son troupeau allaitant…
Entre 12 et 15 cm de hauteur d'herbe chez Jonathan Bertrand. Sorties 10 jours fin mars, ses vaches sont à nouveau consignées à l'intérieur, faute de portance.
Mise à l'herbe : de timides débuts

Limités jusqu'ici par la portance des sols, certains éleveurs se sont décidés à mettre à l'herbe des animaux, avec parfois des…

Les agriculteurs dénoncent les promesses du gouvernement non tenues, le manque de solutions à court terme pour leurs trésoreries en difficultés mais aussi de solutions à long terme pour éviter que ce scénario ne se répète à chaque début de programmation.
Promesses non tenues et manque de solutions concrètes 

Le 20 mars 2024, les représentants FRSEA et JA des commissions agriculture biologique et environnement ont rencontré la DRAAF…

Guillaume Aubert élève un troupeau de 65 vaches montbéliardes. Il est associé avec ses parents et son frère au sein du Gaec des Alezanes.
Autonome pour l'insémination de son troupeau laitier

Éleveur au Louroux-Béconnais, Guillaume Aubert a suivi une formation à l'insémination avec Innoval. Depuis, il a vu les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois