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Geves : la FDSEA 49 condamne l’action des “faucheurs volontaires”

Une parcelle d’essais de colza du Geves, à La Pouëze, a été détruite par des “faucheurs volontaires”

© AA

Une parcelle d’essais de colza obtenu par mutagénèse a été détruite, le 7 avril, à La Pouëze. Les essais sur cette parcelle d’environ un hectare étaient effectués par le Geves (Groupe d’étude et de contrôle des variétés et des semences), un groupement d’intérêt public constitué par l’Inra, le ministère de l’Agriculture et le Gnis (interprofession des semences). La FDSEA de Maine-et-Loire dénonce la destruction de cette parcelle par des “faucheurs volontaires”.
« Peu importe que l’on soit ou non d’accord avec le sens de la recherche initiée par le Geves, il est tout simplement inadmissible de laisser des activistes, sous un prétexte fallacieux, détruire le bien d’autrui, sous l’œil passif des forces de l’ordre », explique la FDSEA 49 dans un communiqué en date du 7 avril.
Prévenus par les “faucheurs”, les gendarmes qui se sont rendus sur les lieux étaient attendus par une soixantaine de personnes dont ils ont contrôlé les identités sans procéder à interpellation, ont indiqué les forces de l’ordre.
« Comment faire avancer les recherches, en toute légalité, et ainsi permettre des avancées technologiques, lorsque l’on a à faire à des personnes imperméables à tout débat ?
C’est à croire que ces “faucheurs” recherchent, au final, la dépendance totale de la France vis-à-vis des puissantes firmes étrangères dont ils dénoncent pourtant régulièrement les pratiques », poursuit le syndicat majoritaire.
La FDSEA rappelle que le Premier ministre Manuel Valls affirmait récemment, lors du dernier congrès de la FNSEA, miser sur la recherche pour produire plus et mieux. Il certifiait que les chercheurs devaient pouvoir travailler sérieusement et sereinement, et particulièrement dans le domaine des biotechnologies, et que toutes tentatives d’intimidation seraient poursuivies.
« Cette nouvelle incursion des “faucheurs volontaires” nous démontrent une fois de plus que la réalité est tout autre, et ne présage rien de bon pour que la recherche puisse travailler sereinement aux nouvelles variétés de demain », conclut la FDSEA.

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