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Grand Ouest : les éleveurs manifestent leur colère contre des centaines de grandes surfaces

Les Jeunes agriculteurs 44 ont mené des actions auprès d'une vingtaine d'établissements.
Les Jeunes agriculteurs 44 ont mené des actions auprès d'une vingtaine d'établissements.
© AA

Malgré l’accord de revalorisation des prix obtenu suite à la table-ronde de la filière bovine le 17 juin, les éleveurs du grand Ouest ont décidé de poursuivre leurs actions tant que la hausse des prix ne sera pas effective. Dans la nuit du 21 au 22 juin, plusieurs centaines de supermarchés de Normandie, Bretagne et Pays de la Loire ont reçu la visite de Jeunes agriculteurs déversant des tonnes de déchets devant les centres commerciaux. David Bourdin, président des JA de la Sarthe, a dénoncé à l’AFP une « situation catastrophique dans le Grand Ouest ». « Ça fait des mois qu’on vend à perte », a-t-il expliqué, citant l’exemple du lait vendu 26 centimes dans le prix de revient s’élève à 34 centimes. Dans un communiqué commun, JA Bretagne, Pays de la Loire, Haute-Normandie et Basse-Normandie ainsi que les FRSEA de Bretagne, Haute et Basse Normandie revendiquent « 700 GMS, laiteries et abattoirs » visités dans la nuit. Les organisations demandent « l’application de la loi Hamon, régulant les pratiques commerciales entre acteurs des filières alimentaires », et « la répartition équitable des marges entre chaque opérateur, ainsi qu’une prise en compte des coûts de production dans le prix payé au producteur ».

Plus d'infos dans l'Anjou agricole du 26 juin.

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