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L'Anjou l'a adoptée

Conseillère viande à Seenovia, Manon Lherm, 26 ans, est responsable du commissariat aux animaux allaitants pour Festi’élevage.

Fille d’éleveurs de limousines de Corrèze, Manon Lherm est arrivée en Maine-et-Loire en 2013.
Fille d’éleveurs de limousines de Corrèze, Manon Lherm est arrivée en Maine-et-Loire en 2013.
© AA

« Ma première semaine en Anjou, c’était celle de Festi’élevage, et c’était super », se souvient Manon Lherm. Une excellente manière d’accueillir et de mettre dans le bain la jeune femme originaire de Corrèze, arrivée en Maine-et-Loire en septembre 2013, pour suivre un contrat de professionalisation chez Seenovia. Restée dans l’organisme d’élevage après son contrat pro, Manon Lherm est aujourd’hui conseillère viande sur les territoires de Chemillé et Cholet. Elle assure le suivi de 65 élevages et également le pointage dans deux races, la charolaise et la limousine. « Cela me fait 3 000 animaux à pointer chaque année », calcule la technicienne.


Objectivité  du conseil
Sa mission au quotidien, elle la résume ainsi :  « faire progresser les adhérents sur la qualité de leurs animaux afin d’améliorer leur revenu ». Conseil individualisé, conseil en groupe, le métier « est très diversifié, sans monotonie », et c’est ce qui lui plaît. Son défi permanent : rester au courant de toutes les nouveautés, de manière à pouvoir répondre à toutes les questions des éleveurs, que ce soit en direct, par mail ou SMS.


« Festi’élevage, c’est un mois de travail »
Depuis 2 ans, Manon Lherm est responsable du commissariat aux animaux viande à
Festi’élevage. Le gros du travail se réalise en amont, avec  la préparation en juin et juillet, - inscriptions, logistique, horaires des concours, tout ceci en concertation avec les responsables de races... Puis le travail s’accentue trois semaines avant le festival. Lors de l’événement, elle s’assure que tout se déroule comme prévu sur les rings, où Seeenovia prévoit un secrétaire de jury pour chaque race. Elle réalise aussi le travail de saisie des résultats de concours. « Festi’élevage, c’est  un mois de travail sur l’année », résume la jeune femme. Le festival est enfin un moment privilégié où elle apprécie de « discuter avec les éleveurs en dehors du contexte de leur ferme ».  Des vélléités d’installation, de son côté ? « Pourquoi pas un jour, sourit la conseillère. C’est rare les personnes qui font le même métier toute leur vie... »
S.H.

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