Aller au contenu principal

" La guerre des prix fragilise l'emploi et se termine sur des ruines " selon le PDG de Carrefour

Dans une interview accordée au Figaro le 10 octobre dernier, Georges Plassat s'est fait l'écho des slogans FNSEA/JA en dénonçant, lui-même, les ravages de la guerre des prix dans la distribution.

© Actuagri

« Quand il n'y a plus que le prix, c'est la guerre des prix. Elle fragilise l'emploi et se termine sur des ruines car il est facile d'y entrer et difficile d'en sortir ». Le PDG de la grande enseigne juge ainsi qu'une entreprise qui commence à réduire ses effectifs - et presser ses fournisseurs - pour nourrir la guerre des prix avance dans la mauvaise direction : «l'homme ne peut pas être la seule variable d'ajustement dans les entreprises». Et prend également ses distances avec cette doxa qui assure que les prix bas sont bons pour le pouvoir d'achat. « La guerre des prix n'a jamais créé aucun pouvoir d'achat. Les prix baissent, les salaires stagnent et les impôts montent. Au final, il y a moins de revenus disponibles, plus de mécontentement et de frustration », explique-t-il.


Tout en rejoignant les positions agricoles, le dirigeant dit vouloir défendre le juste prix qu'il définit comme « celui qui rémunère le talent, le travail et l'investissement. Chaque fois qu'on fait l'impasse sur l'un de ces maillons, on provoque des dommages collatéraux ». Le juste prix dépasse ainsi la simple fonction du produit. « Il prend en compte l'intangible qui passe par le goût, l'origine, les procédés de fabrication, l'innovation et les qualités intrinsèques de ce produit ». Dont acte.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Campagne d'information de la gendarmerie
Vol de GPS : rappel des bonnes pratiques
La gendarmerie nationale communique sur les bonnes pratiques à adopter contre le vol de matériel agricole.
Les candidats devaient reconnaître, en fonction des catégories, entre 20 à 40 plantes, puis les nommer selon la nomenclature botanique (famille/genre/espèce/cultivar/nom commun). 
Les experts en concours à Terra Botanica
Les 1er et 2 octobre, le parc Terra Botanica à Angers a accueilli la finale nationale du concours de reconnaissance des végétaux…
Félicitations !

Valentin Beaumard est l'heureux gagnant du jeu concours organisé par l'Anjou Agricole au Festi'élevage 2025 et remporte 1 an d…

L'unité de méthanisation fonctionne depuis 2018 sur l'exploitation du Gaec de la petite Ferronnière, à Briollay.
Quel avenir pour la cogénération ?
Engagés depuis quelques années dans la méthanisation à la ferme, des agriculteurs du Maine-et-Loire questionnent aujourd'hui la…
Nicolas Chevalier, directeur de GP Watt, et Adrien Tuffereau, ingénieur énergies renouvelables, devant la batterie testée à Melay. En bas à droite, l'installation de Michaël Bauland, agriculteur de Chazé-sur-Argos. 
Produire et stocker l'électricité 
À Chemillé-en-Anjou (Melay), la société GP Watt teste des batteries permettant de stocker l'électricité produite par le…
Au domaine vignes biches, au Vaudelnay, les premiers coups de sécateurs ont été donnés le 18 août.
Un très bon millésime en vue
À l'heure où les vendanges se terminent dans les vignobles du Maine-et-Loire, le bilan s'annonce déjà très positif en termes de…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois