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La méthanisation, gage de durabilité en polyculture-élevage

Le Gaec des Fritillaires, à Etriché (49), a investi il y a 6 mois dans une unité de méthanisation à la ferme. Elle valorise fumier de bovin, lisier de canard, eaux blanches et vertes, menues pailles et fauche tardive.

La matière est intégrée régulièrement dans le digesteur, à raison de 2 m3 toutes les heures et demi. Une porte ouverte était organisée le 24 mars par la société Jarny.
La matière est intégrée régulièrement dans le digesteur, à raison de 2 m3 toutes les heures et demi. Une porte ouverte était organisée le 24 mars par la société Jarny.
© AA

Alors qu’un certain nombre de projets collectifs voient le jour en méthanisation, le Gaec des Fritillaires, à étriché, a opté pour une unité de méthanisation individuelle. Plusieurs raisons ont présidé à ce choix, comme l’explique Dominique Lebrun, un des 3 associés de cette exploitation de polyculture élevage : « nous n’avons pas de voisins proches. De plus, je concevais mal de passer du temps à “rouler” de la matière sur la route ».

Autre raison importante, la volonté d’être « en autonomie par rapport au fonctionnement ». Pour l’éleveur, la méthanisation est, à court terme, une source de revenu supplémentaire et à plus long terme, un des moyens d’assurer la pérennité et la transmissibilité de l’exploitation. « Et pour cela, on a voulu que la valeur ajoutée apportée soit sur place », souligne-t-il.
C’est enfin, un moyen de répondre au besoin de mise aux normes de l’élevage. Et, en aval, une façon de réduire les odeurs liées à l’épandage. Les effluents devraient être aussi  mieux valorisés grâce à une meilleure disponibilité de l’azote. « On espère bien faire des économies d’engrais ».

L'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 31 mars 2017.

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