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La sécheresse précipite les ensilages de maïs

En zone non irriguée, les ensilages ont commencé avec empressement dans le Saumurois. En cause, un maïs desséché loin de présenter les 32 % de matière sèche attendus.

L’ensileuse 8 rangs dont la barre de coupe est équipée d’un bec rotatif tourne à 4 hectares de l’heure. « Avec très peu de matière, j’avance plus vite », souligne le prestataire de service. Alors que les années à bon rendement, l’entrepreneur peut descendre jusqu’à 2,5 hectares de l’heure, la SARL Gaultier aux Cerqueux-sous-Passavant sera loin pour cette récolte de battre son record de nombre d’heures passées dans les parcelles...
L’ensileuse 8 rangs dont la barre de coupe est équipée d’un bec rotatif tourne à 4 hectares de l’heure. « Avec très peu de matière, j’avance plus vite », souligne le prestataire de service. Alors que les années à bon rendement, l’entrepreneur peut descendre jusqu’à 2,5 hectares de l’heure, la SARL Gaultier aux Cerqueux-sous-Passavant sera loin pour cette récolte de battre son record de nombre d’heures passées dans les parcelles...
© AA

« Huit jours que le maïs n’a pas avancé », enrage Bernard Pajoux, éleveur spécialisé en allaitant à Nueil-sur-Layon. « Avec la sécheresse, il n’y a plus de circulation de sève ». Le grain est encore loin d’atteindre le stade vitreux et à seulement 23 % de matière sèche, le Gaec Pajoux a commencé mercredi 24 août à ensiler son maïs. « Il faut bien prendre une décision. Il ne reste plus beaucoup de verdure sur la plante », se désole l’éleveur de charolaises. Le maïs est desséché et sans pluie annoncée ce week-end, la situation ne risque pas de s’arranger. Ainsi dans le
Saumurois, les ensileuses sont sorties en toute hâte cette semaine.


Jamais les bonnes conditions climatiques
Un printemps trop pluvieux, un été excessivement sec…
« Asphyxiées par les excès d’eau au début de la saison, les racines du maïs n’ont pas pu correctement se développer », raconte Bernard Pajoux. Ajoutée à cela, la sécheresse de l’été a limité la croissance de la plante. « Aujourd’hui, quasiment la moitié de la plante est grillée, montre l’éleveur. Dans ce cas, c’est ensilage immédiat ». Pour autant, le grain stagne au stade laiteux et il aurait fallu attendre encore 15 jours à 3 semaines pour faire du rendement. Car le semis avait été tardif en débutant le 10 mai dernier. « Un épi de maïs avec une grosseur normale est censé représenter 50 % du poids de la plante, renseigne Bernard Pajoux. On en est loin… »

Plus d'informations dans l'Anjou agricole du 26 août 2016.


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