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La stratégie de mandature sur l'eau adoptée

Lors d'un congrès qui s'est tenu à Terra Botanica le vendredi 24 janvier, les membres de la Chambre d'agriculture des Pays de la Loire ont abordé l'enjeu de la qualité et de la quantité d'eau dans la région.

© AA

Au fil de la journée, la stratégie de mandature 2019-2025 "eau et agriculture", a été dévoilée par les différents collaborateurs. Celle-ci a été adoptée, à la quasi-unanimité, lors d'un vote à main levée, en présence du préfet de région Claude d'Harcourt, de nombreux élus, ou encore de Christiane Lambert, présidente de la FNSEA.
L'enjeu est crucial, à l'heure du changement climatique. Ainsi, en 2019, 90 % des bassins de la région ont été concernés par des restrictions d'usage, et seulement 11 % des masses d'eau présentent un "bon état écologique". Le plan, décliné en 48 actions et 3 axes, entend répondre à ces enjeux prégnants sur le territoire ligérien, notamment grâce à une implication forte des acteurs locaux.

Qualité
Le premier volet du plan porte sur la qualité de l'eau. Si de nombreuses actions sont déjà mises en oeuvre, telles que les groupes Dephy, les outils d'aides à la décision, les MAEC... La Chambre d'agriculture des Pays de la Loire souhaite intensifier son accompagnement aux agriculteurs dans leurs transitions. Denis Laizé, secrétaire adjoint à la Chambre d'agriculture, prévient cependant : « il faudra tenir compte de la dimension économique de la réduction des produits phytosanitaires. Nous voulons installer des haies, des mares tampons, des bandes enherbées... Mais il faut prendre en considération l'acceptabilité pour l'agriculteur ».


Quantité
Le deuxième volet porte sur la quantité d'eau disponible, et sur la sécurisation de l'accès à l'eau pour les agriculteurs. « Ce plan est équilibré au niveau de notre engagement sur la qualité et la quantité, toutes deux primordiales », souligne François Beaupère, président de la Chambre d'agriculture des Pays de la Loire. La Chambre d'agriculture des Pays de la Loire s'est montrée favorable à une augmentation du stockage hivernal et du nombre de surfaces irriguées, dans le but de sécuriser les exploitations face au réchauffement climatique.

Transversalité
Globalement, les élus et autres intervenants ont regretté, tant sur l'enjeu qualité que sur celui de la quantité. Pour François Beaupère, « il faut un débat sain et ouvert avec l'administration, et favoriser la transversalité sur l'enjeu eau ». Cette dernière est au centre de l'axe 3, en favorisant le partage de connaissances, mais également en accompagnant sur les territoires des dispositifs variés et pluri-acteurs. Mesure phare de de ce troisième axe, la création d'un comité de suivi de la stratégie (avec l'état, le Conseil régional et l'Agence de l'eau Loire Bretagne) devrait permettre de favoriser le dialogue.

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