Aller au contenu principal

Le fil rouge de la famille

Comme avant lui son père, Michel Cassin est éleveur-sélectionneur de brebis rouges de l’Ouest près de Chemillé. Il présente un bélier au concours du prochain Salon de l’agriculture.

Michel et Denise Cassin, éleveurs-sélectionneurs de brebis rouges de l’Ouest, avec le bélier qu’ils présenteront au Concours général du prochain Salon de l’agriculture.
Michel et Denise Cassin, éleveurs-sélectionneurs de brebis rouges de l’Ouest, avec le bélier qu’ils présenteront au Concours général du prochain Salon de l’agriculture.
© AA

« Maintenant je connais un peu Paris. » Michel Cassin, 56 ans, n’en est pas à son 1er Concours général agricole. Installé en co-exploitation avec son épouse Denise à la
Tourlandry, près de Chemillé, il élève et sélectionne depuis 30 ans des brebis de race rouge de l’Ouest. Sur une ferme de 65 ha, majoritairement en prairie, plus 7 ha de méteil et maïs. L’entreprise tire l’essentiel de son revenu de la vente au négoce de sa viande de blondes d’Aquitaine. 
Au Salon 2015, les époux Cassin avaient déjà emmené deux béliers rouges de l’Ouest. Sans être primé, mais ça ne les chagrine pas. « On y va pour participer, et pour échanger avec les collègues sur la génétique, etc. » Cette année, le concours a lieu lundi 25 février. Trois catégories figurent au programme : mâles de 2 ans et plus - celle du reproducteur présenté par les Cassin ; entre 1 et 2 ans ; moins de 1 an. Un éleveur et un technicien composent le jury. Ils fondent leur évaluation sur les critères morphologiques propres à la race. A savoir « dos long et droit, gigots bien développés, aplomb », avance l’éleveur. Sans oublier bien sûr la tête de couleur rougeâtre, large et dépourvue de cornes.

L'animal n’a pas suivi de préparation spécifique. « Nous l’avons tondu en décembre. Après, il faut qu’il soit lavé et en bonne santé », souligne Michel
Cassin. Qui nourrit ses bêtes avec du foin, des tourteaux de lin et de la luzerne déshydratée. « Nos béliers ont besoin de bien s’alimenter avant, parce que sur le Salon, parfois ils perdent l’appétit, prévient l’éleveur. Ils partent beaux, mais reviennent stressés. » Par 10 jours dans la chaleur, le jour, et le froid, la nuit. Il y a aussi le bruit des appareils de nettoyage des halls dès 4 h du matin, et les sollicitations du public.

Les rouges de l’Ouest sont un peu inscrites dans les gènes de
Michel Cassin. Son grand-père était éleveur ovin. Surtout, son père Gilbert a fait partie du groupe de sélectionneurs ligériens et deux-sévriens qui, au milieu des années 1960, ont contribué à la naissance de la race. Notamment par un croisement de brebis locales avec des béliers anglais wensleydale.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les asperges blanches représentent 80% de la consommation mais 95% de la production française.
Fleuron d'Anjou recherche des producteurs d'asperges
La coopérative Fleuron d'Anjou veut développer la production d'asperges, visant un volume de 1 000 T à 5 ans. Elle recherche des…
Encore trop d'eau pour les semis

Les mauvaises conditions d'implantation des céréales d'automne ont induit un basculement des surfaces vers des variétés de…

Laurent Martin contrôle la production de ses panneaux sur son téléphone. L'optimiseur des onduleurs permet de superviser les modules (température, production, ampérage) et sécurise l'installation.
Une stabulation pour les vaches grâce au photovoltaïque
Éleveur de charolaises à Lys-Haut-Layon, Laurent Martin a financé la construction d'une stabulation pour son troupeau allaitant…
Entre 12 et 15 cm de hauteur d'herbe chez Jonathan Bertrand. Sorties 10 jours fin mars, ses vaches sont à nouveau consignées à l'intérieur, faute de portance.
Mise à l'herbe : de timides débuts

Limités jusqu'ici par la portance des sols, certains éleveurs se sont décidés à mettre à l'herbe des animaux, avec parfois des…

Guillaume Aubert élève un troupeau de 65 vaches montbéliardes. Il est associé avec ses parents et son frère au sein du Gaec des Alezanes.
Autonome pour l'insémination de son troupeau laitier

Éleveur au Louroux-Béconnais, Guillaume Aubert a suivi une formation à l'insémination avec Innoval. Depuis, il a vu les…

Daniel Rochard (JRC Solaire) et Christophe Cesbron (Serres JRC). A droite : les nouveaux haubans photovoltaïques.
Plus d'autonomie énergétique avec les haubans photovoltaïques
JRC Solaire conçoit des haubans photovoltaïques visant à accroître l'autonomie énergétique des exploitations maraîchères et…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois