Pour Claude Cochonneau, le président de l'APCA (tête de réseau des Chambres d'agriculture), "c'est totalement absurde ! Il s'agit juste de baisser une enveloppe qui ne fait que transiter par les finances publiques. Toutefois, pour les Chambres d'agriculture, cette taxe additionnelle rapporte actuellement 292 millions d'euros soit un peu moins de la moitié de leur budget. Se priver d'une partie, c'est joué avec la capacité des chambres à répondre aux agriculteurs."
Et d'interroger l'Etat et le ministère de tutelle sur les priorités qu'ils veulent assigner à l'établissement public qui lui est rattaché : " le Gouvernement appelle vigoureusement les agriculteurs à prendre le virage de la transition vers plus de durabilité et en même temps, mais il supprime les moyens qui permettent d'accompagner massivement ce mouvement... En Pays-de-la-Loire, c'est l'équivalent d'une chambre qui pourrait sauter ! "
Claude Cochonneau indique avoir déjà rencontré le Premier Ministre " pour lui dire notre colère et notre intention de nous battre dans les 6 prochains mois pour s'opposer à cette décision ". Les Chambres se mobilisent et vont continuer à mobiliser les députés, les syndicats agricoles et les syndicats de salariés, les maires, les élus locaux. " Pour l'heure, il n'est pas question de refuser de signer le contrat d'objectifs avec l'Etat, convient le président de l'APCA. Mais dans ces conditions, il va de soi qu'il va être difficile de discuter d'enjeux et d'objectifs de transition sans savoir quels moyens seront alloués... "
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