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Le politologue Bertrand Badie invité d'Afdi Pays-de-la-Loire

Lors de son assemblée générale jeudi 26 mai à Angers, l’association Afdi (Agriculteurs français et développement international) Pays-de-la-Loire a fêté ses 35 ans. A cette occasion, elle a sollicité l’éclairage d’un expert en relations internationales, Bertrand Badie.

Professeur des Universités à Sciences-Po Paris, Bertrand Badie est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages. Les derniers en date : “Le temps des humiliés - Pathologie des relations internationales” (2014) et “ Nous ne sommes plus seuls au monde - Un autre regard sur l’ordre international” (2016).
Professeur des Universités à Sciences-Po Paris, Bertrand Badie est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages. Les derniers en date : “Le temps des humiliés - Pathologie des relations internationales” (2014) et “ Nous ne sommes plus seuls au monde - Un autre regard sur l’ordre international” (2016).
© AA

Déployée depuis 35 ans au Burkina Faso, l’action d’Afdi Pays-de-la-Loire s’est étendue depuis quelques années à la Tunisie (le gouvernorat de Gafsa). Des partenariats qui se pérennisent, dans un contexte de plus en plus instable, où se superposent crises socio-politiques, climatiques et démographies.

Mais cela n’entame pas la détermination de l’association, dont son président, Marcel Briffaud rappelle les finalités : 
« de l’essor des campagnes et de l’agro-alimentaire, dépendent le ralentissement de l’exode rural, la création de marchés intérieurs et la baisse de la dépendance alimentaire ». Les liens se poursuivent et s’enrichissent. Prochainement, 5 étudiants de l’Istom (école supérieure d’agro-développement international) vont s’envoler vers le Burkina Faso pour une mission sur la filière maïs, qui y est en essor.

Invité de l’assemblée générale, le politologue Bertrand Badie, a salué les liens tissés par Afdi entre le Nord et le Sud et a exposé toute « l’ambiguïté » qui réside autour du terme de “relations internationales” :  
« nous Européens, avons inventé les “relations internationales”, mais nous les avons toujours conçues comme de l’entre-soi, alors qu’elles sont faites en principe pour nos ouvrir aux autres », a-t-il souligné. Or, aujourd’hui, certains Etats sont « tout bonnement bannis des relations internationales », alors que la gouvernance mondiale reste cantonnée à des cercles comme le G7.

*Agriculteurs français et développement international.

Lire l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 3 juin 2016.

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