Aller au contenu principal

Le territoire des Mauges œuvre pour sa souveraineté alimentaire

Présentation du nouveau Plan alimentaire territorial 2020-2022 de Mauges communauté.

© PixaBay

« Se réapproprier l’alimentation sur notre territoire. »  C’est ainsi que Régis Lebrun, conseiller délégué en charge de l’agriculture et de l’alimentation pour Mauges communauté résume le nouveau Plan alimentaire territorial 2020-2022. « Le premier PAT développé entre 2016 et 2018 a permis d’établir un diagnostic et de faire émerger de nouveaux projets », poursuit l’élu et éleveur à la Poitevinière.
Accompagnement de 30 restaurants collectifs dans l’approvisionnement local et dans la réduction du gaspillage, accompagnement d’un projet de légumerie à Mauges-sur-Loire,  création d’une pépinière d’exploitations à Orée-d’Anjou, mise en place de marchés de producteurs.... Ces projets ont pu voir le jour grâce au premier PAT. Aujourd’hui, la collectivité souhaite poursuivre cette dynamique. Ce nouveau programme sera centré sur trois piliers : la restauration collective, la logistique et l’animation territoriale. Avec près de 1 500 exploitations agricoles, l’agriculture a toute sa place dans ce plan alimentaire. « C’est la première activité économique des Mauges. Elle représente les 3/4 des surfaces du territoire », souligne Anne-Marie Poupard, présidente de l’antenne locale des Mauges de la Chambre d’agriculture des Pays de la Loire.


Circuit court et logistique
Le nouveau PAT a pour vocation d’accompagner la restauration collective dans l’introduction de 50 % de produits durables et de qualité dont 20 % de produits bio. La tâche n’est pas des moindres puisque dans les Mauges, on dénombre 150 restaurants collectifs. Cela représente 6,5 millions de repas servis/an. à travers ce nouveau programme, Mauges communauté souhaite « rapprocher la production agricole de la consommation et favoriser la synergie entre acteurs, explique Régis Lebrun. De nouveaux marchés s’ouvrent à nous, producteurs. Il faut qu’on se mette en ordre de marche ». Pour faciliter l’approvisionnement local, le PAT travaille sur l’aspect logistique. « Pour un agriculteur, cela peut être compliqué de mettre en place toute la logistique que demande l’approvisionnement de restaurants scolaires, souligne Anne-Marie Poupard. On réfléchit sur la mise en place d’outils collectifs. Pourquoi pas la création d’une plateforme ? On est encore au stade de la réflexion. » Pour faire aboutir ses projets, Mauges communauté s’en donne les moyens. Puisque le budget global de ce plan s’élève à 210 000 € répartis sur les trois prochaines années.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Antoine d'Amécourt
On nous empêche d'intervenir au nom de la protection de la biodiversité

Quel regard portez-vous sur les incendies de forêts qui se multiplient dans notre pays, et en particulier…

Le défilé des champions et championnes de ce Festi'Elevage 2025
Une 29e édition frustrante
Pour la 2e année consécutive, le sanitaire était au cœur des discussions dans les travées du Festi'Elevage de Chemillé, un peu…
1 bovin sur 2 positif à la FCO
Ces dernières semaines, que ce soit en Normandie ou en Bretagne, les annulations des comices agricoles et autres concours bovins…
Il ne s'agira plus d'un tarif d'achat fixé par l'Etat mais d'un complément de rémunération, constitué du prix du marché corrigé par une prime pour respecter le tarif contractualisé.
Une nouvelle tarification pour le photovoltaïque sur toitures
Grâce aux grands bâtiments dont elle dispose, l'agriculture a participé largement à la production d'électricité solaire. À l'…
La Ferme Aquacole d'Anjou se réinvente

La Ferme Aquacole d'Anjou de Morannes-sur-Sarthe,  créée en 1990, continue à développer des projets. Pionnière dans le…

La sélection variétale est un des leviers majeurs d'adaptation au changement climatique. Vilmorin-Mikado sélectionne des laitues résistantes aux maladies comme la fusariose, le bremia...
La filière a besoin d'être sécurisée
Semae a organisé une journée dédiée aux semences et plants, le 5 septembre, au siège de Vilmorin- Mikado à La Ménitré. Eau,…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois