Aller au contenu principal

Les bovins accidentés ne peuvent plus être transportés

Les règles pour l’abattage d’urgence des bovins se sont durcies à compter du 1er octobre 2018, 8 à 10 000 animaux seraient concernés en Pays-de-la-Loire.

© AA

Les services de l’OAV (Office alimentaire et vétérinaire de l’Union européenne), lors d’un contrôle dans les abattoirs français, ont relevé des « non conformités majeures » concernant le transport des bovins accidentés et ont sommé la France d’appliquer strictement la réglementation européenne. La DGAL (Direction générale de l’alimentation) a fait évoluer le CVI (certificat vétérinaire d’information), mais surtout durci leur interprétation relative au transport des bovins accidentés. Il ne s’agit donc pas d’une nouvelle réglementation mais du durcissement de la réglementation existante.

 

L’application plus stricte du texte vise à interdire le transport des bovins blessés. Les bovins qui ne présentent pas d’aptitude au transport doivent être abattus à la ferme (assommés et saignés) ou euthanasiés. C’est le vétérinaire qui juge si l’animal est transportable dans des conditions de bien être satisfaisantes. La DGAL a ainsi rédigé deux CVI : - l’un pour les animaux légèrement blessés pouvant être transportés à l’abattoir, - le second pour les bovins abattus à la ferme et dont les carcasses (avec le cuir et les abats) doivent être acheminées vers un abattoir pour l’examen sanitaire avant leur mise sur le marché. Par exemple, il ne sera plus possible de transporter les vaches équasillées à l’abattoir. Le ministère considère également que les bovins présentant une patte cassée sont concernés par cette interdiction de transport s’ils ne peuvent se mouvoir par eux-mêmes. Ensuite, c’est le transporteur qui devra déterminer si, au moment du chargement, l’animal est toujours transportable, notamment s’il est capable de monter seul dans le camion. En cas d’arrivée à l’abattoir d’un animal qui n’était pas transportable, il peut être euthanasié et le transporteur peut être verbalisé.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

A gauche, le préfet Philippe Chopin invité à inspecter un lot de blancs de poulets d'origine thaïlandaise. À droite, l'arboriculteur Sylvain Kupperroth, expliquant les difficultés rencontrées dans son secteur. 
Le "banquet de la honte" dressé devant la préfecture 
Dans le cadre d'un appel national à mobilisation, des adhérents de la FDSEA et de JA49 ont dénoncé, vendredi 26 septembre à…
Campagne d'information de la gendarmerie
Vol de GPS : rappel des bonnes pratiques
La gendarmerie nationale communique sur les bonnes pratiques à adopter contre le vol de matériel agricole.
Les candidats devaient reconnaître, en fonction des catégories, entre 20 à 40 plantes, puis les nommer selon la nomenclature botanique (famille/genre/espèce/cultivar/nom commun). 
Les experts en concours à Terra Botanica
Les 1er et 2 octobre, le parc Terra Botanica à Angers a accueilli la finale nationale du concours de reconnaissance des végétaux…
Félicitations !

Valentin Beaumard est l'heureux gagnant du jeu concours organisé par l'Anjou Agricole au Festi'élevage 2025 et remporte 1 an d…

L'unité de méthanisation fonctionne depuis 2018 sur l'exploitation du Gaec de la petite Ferronnière, à Briollay.
Quel avenir pour la cogénération ?
Engagés depuis quelques années dans la méthanisation à la ferme, des agriculteurs du Maine-et-Loire questionnent aujourd'hui la…
Nicolas Chevalier, directeur de GP Watt, et Adrien Tuffereau, ingénieur énergies renouvelables, devant la batterie testée à Melay. En bas à droite, l'installation de Michaël Bauland, agriculteur de Chazé-sur-Argos. 
Produire et stocker l'électricité 
À Chemillé-en-Anjou (Melay), la société GP Watt teste des batteries permettant de stocker l'électricité produite par le…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois