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« "Les consommateurs ne sont pas prêts pour la viande de culture"

Interview de Jean-François Hocquette, directeur de recherche à l’Inra de Clermont-Ferrand.

Jean-François Hocquette, directeur de recherche à l’Inra de Clermont-Ferrand.
Jean-François Hocquette, directeur de recherche à l’Inra de Clermont-Ferrand.
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Les Américains viennent de définir un cadre réglementaire ouvrant la voie à la commercialisation de la viande conçue en laboratoire à partir de cellules animales.
En quoi consiste ce procédé ?

Pour fabriquer de la viande de culture ou de la viande in vitro, on prend quelques cellules musculaires, on les place dans une boîte de Pétri avec un milieu de culture.


En quoi ce procédé pourrait-il améliorer le bien-être des animaux ?
Aujourd’hui, on part du principe que les animaux d’élevage ne sont pas forcément heureux. C’est tout-à-fait discutable. L’idée de ce procédé est de réduire le nombre d’animaux nécessaire pour produire de la viande, si l’on suppose que le préjugé que je viens d’énoncer est vrai - généralement il ne l’est pas. Si on prend un petit nombre de cellules musculaires sur un animal, qu’on les multiplie pour obtenir une grande quantité de muscle, et donc a priori de viande, on aura besoin de beaucoup moins d’animaux d’élevage pour produire la même quantité de viande.

Avec cette technologie, est-ce qu’on ne va pas in fine sacrifier les valeurs de culture et de patrimoine attachées à la consommation de viande d’élevage ?
Nul doute que la viande conventionnelle présente un avantage certain concernant les
valeurs culturelles et patrimoniales. Je ne pense pas que les consommateurs soient prêts
à accepter facilement la viande de culture.

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