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Les légumes sous contrat, une garantie de revenus

Aux portes de Saumur, l’exploitation de la famille Breau apporte l’intégralité de sa production à la coopérative Rosée des champs. Un choix qu’elle juge avant tout sécurisant.

Sébastien Breau, maraîcher à Villebernier, est aussi président de la coopérative la Rosée des champs. D’avril jusqu’en novembre, l’exploitation va fournir 1 300 tonnes de salades. Puis de novembre à mars, les poireaux prendront le relais.
Sébastien Breau, maraîcher à Villebernier, est aussi président de la coopérative la Rosée des champs. D’avril jusqu’en novembre, l’exploitation va fournir 1 300 tonnes de salades. Puis de novembre à mars, les poireaux prendront le relais.
© AA

« C’est la Rosée des champs qui nous a fait revenir. On ne se serait pas installé sur l’exploitation s’il n’y avait pas eu la contractualisation ». Pour Sébastien Breau, son frère et son beau-frère, l’adhésion de la ferme maraîchère familiale à une coopérative a été déterminante dans leur décision de reprendre le flambeau au départ en retraite des parents, en 2006. Chacun d’entre eux avait pris des chemins professionnels différents, Sébastien Breau, pour sa part, ayant été employé plusieurs années à la Ville de Loudun (86). Tous avaient l’envie de s’établir sur les terres de Villebernier, mais  ils désiraient aussi se soustraire aux aléas du marché et limiter au maximum les pertes de marchandise. « On ne produit pas pour jeter », insiste en effet Sébastien Breau, installé il y a dix ans. « Du jour où mes parents sont entrés à la coop’, il n’y a plus eu de perte ».
La contractualisation assure des débouchés chaque année pour la production de légumes de l’exploitation. De 7 ha au départ, cette production s’est développée et se déploie aujourd’hui sur 50 ha environ, dont 5 000 m2 en serre verre et 5 000 m2 en serre plastique. Les 3 associés emploient 7 salariés en CDI.

Le bio, pour « prendre de l’avance »
Pour répondre à une  demande de la coopérative, l’exploitation a commencé à produire des surfaces en bio à partir de 2009. « De 1 ha de carottes et potirons au départ, nous avons étendu la surface bio, jusqu’à 8 ha cultivés, et cela sur des terres que nous avons rachetées au fur et à mesure autour du corps de ferme », explique l’agriculteur. Certaines, en prairie, n’ont pas nécessité de conversion. Curieux de voir « si c’est possible de produire avec un cahier des charges bio », Sébastien Breau a fait évoluer ses pratiques, s’est équipé en outillage spécialisé (robot désherbeur Dino, bineuse Gardford), qu’il utilise également sur les surfaces en conventionnel. La volonté était aussi de « prendre de l’avance » vis-à-vis d’une réglementation phytosanitaire de plus en plus restrictive, même s’il n’est pas question, pour l’heure, de convertir l’ensemble des surfaces en AB.

Retrouvez l'intégralité de l'article dans le dossier maraîchage de l'Anjou agricole du 13 avril 2018.

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