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Les mauvaises habitudes reviennent vite

Une dizaine de contrôles en magasins ont eu lieu cette semaine partout dans le Maine-et-Loire. Toutes les enseignes ont été visitées pour vérifier les prix, la traçabilité et l’origine des produits. Exemple au Carrefour Saint-Serge où une délégation JA-FDSEA s’est rendue le 15 octobre.

© AA

La FDSEA et les JA poursuivent leur stratégie syndicale de l’automne. Après le premier coup de semonce réussi le 8 octobre dernier, des délégations d’agriculteurs sont allées rendre des visites surprises aux grandes surfaces. Avec plusieurs objectifs : contrôler si l’origine des produits était bien identifiée, vérifier les promotions et les affichages ; mais aussi pour discuter avec les responsables des magasins des négociations commerciales à venir.

Des incohérences vite débusquées
Et le constat est sans appel : dès quon lâche du lest, le naturel revient au galop ! C’est notamment ce qu’a pu constater une délégation JA et FDSEA qui s’est rendue au Carrefour Saint-Serge à Angers : produits d’origine UE/ hors UE ; absence de mention de l’origine surtout sur les produits transformés ; produits bio venus du bout du Monde ; viande de cheval argentin… Il n’a donc pas fallu longtemps à l’équipe d’enquêteurs pour débusquer des incohérences.
Pour Mathieu Delanoë, le secrétaire général des Jeunes agriculteurs, le constat est simple :
« ça fait près d’un an qu’on n’avait plus fait de visites de ce genre. Et on s’aperçoit que les mauvaises habitudes reviennent vite, malgré les beaux discours. S’il le faut, nous allons de nouveau remettre la pression sur les grandes surfaces, à l’aube de l’ouverture des négociations commerciales. Elles doivent comprendre qu’on ne va pas les lâcher ». Une rencontre a été fixée avec le directeur du magasin et le groupe Carrefour France a été directement alerté suite à cette visite.

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