Aller au contenu principal

Lobbying
La FDSEA défend la reconnaissance de tous les exploitants

La FDSEA a rencontré les parlementaires du département dans le cadre d'une action nationale.

Christiane Lambert, Jacqueline Cottier et Jean-Marc Lézé présentent des cas types aux Parlementaires et à leurs représentants.
Christiane Lambert, Jacqueline Cottier et Jean-Marc Lézé présentent des cas types aux Parlementaires et à leurs représentants.
© AA

Depuis plusieurs années, la FNSEA et sa Commission nationale des Agricultrices se battent pour une reconnaissance pleine et entière de tous les associés exploitants au sein des sociétés agricoles.
C'est un combat légitime car pour la FNSEA,  tous les agriculteurs professionnels, qu'ils soient femmes ou hommes, individuels ou en société méritent la même reconnaissance en tant qu'actif travaillant sur l'exploitation.
Au fil des lois et des ajustements, les pouvoirs publics ont fait naître des distorsions de concurrence entre actifs des Gaec et d'autres sociétés et un profond sentiment d'injustice pour tous ceux qui sont discriminés du seul fait de leur forme sociétaire.
Pour Jean-Marc Lézé, Président de la FDSEA, "la position de la FDSEA du Maine-et-Loire est sans ambiguïté et l'a toujours été  : la reconnaissance de tous les actifs quelle que soit la forme sociétaire".
Dans le cadre des annonces sur la réforme de la Pac et en guise de réponse à cette distorsion entre exploitations, le ministère a annoncé que les EARL et autres SCEA regroupant plusieurs chefs d'exploitation pourront se transformer en Gaec et qu'il leur sera attribué autant de parts économiques que d'associés.
Mais il n'en est rien, comme l'a récemment réaffirmé le commissaire européen Dacian Ciolos qui a écrit que "les changements de forme juridique des exploitations en Gaec" doivent être "appréciés au cas par cas [...] afin de garantir que ces changements n'ont pas été faits dans le but de recevoir le paiement redistributif."
La FNSEA et sa commission agricultrices ne peuvent se satisfaire de cette réponse évasive. Ce sujet est fondamental. Il en va de la reconnaissance des agricultrices et agriculteurs professionnels qui exercent pleinement leur métier. Il en va de la définition du métier d'agriculteur.
Dans le cadre d'une action nationale, la FDSEA du Maine-et-Loire a rencontré les parlementaires du département, vendredi 18 avril, pour les sensibiliser sur les débats en cours et les premières orientations prises sur ce sujet dans le cadre de la Loi d'avenir et de la prochaine réforme de la Pac.
La FDSEA a présenté des cas concrets d'exploitations du département et de l'incidence de la transparence sur l'évolution des aides pour 2015-2019. La transparence a en effet un impact important sur la surdotation des 52 premiers hectares, mais également sur les aides couplées. Des chiffres très parlants que les parlementaires présents ou représentés ne peuvent ignorer.

Aurélien Tenèze
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les asperges blanches représentent 80% de la consommation mais 95% de la production française.
Fleuron d'Anjou recherche des producteurs d'asperges
La coopérative Fleuron d'Anjou veut développer la production d'asperges, visant un volume de 1 000 T à 5 ans. Elle recherche des…
Encore trop d'eau pour les semis

Les mauvaises conditions d'implantation des céréales d'automne ont induit un basculement des surfaces vers des variétés de…

Laurent Martin contrôle la production de ses panneaux sur son téléphone. L'optimiseur des onduleurs permet de superviser les modules (température, production, ampérage) et sécurise l'installation.
Une stabulation pour les vaches grâce au photovoltaïque
Éleveur de charolaises à Lys-Haut-Layon, Laurent Martin a financé la construction d'une stabulation pour son troupeau allaitant…
Entre 12 et 15 cm de hauteur d'herbe chez Jonathan Bertrand. Sorties 10 jours fin mars, ses vaches sont à nouveau consignées à l'intérieur, faute de portance.
Mise à l'herbe : de timides débuts

Limités jusqu'ici par la portance des sols, certains éleveurs se sont décidés à mettre à l'herbe des animaux, avec parfois des…

Les agriculteurs dénoncent les promesses du gouvernement non tenues, le manque de solutions à court terme pour leurs trésoreries en difficultés mais aussi de solutions à long terme pour éviter que ce scénario ne se répète à chaque début de programmation.
Promesses non tenues et manque de solutions concrètes 

Le 20 mars 2024, les représentants FRSEA et JA des commissions agriculture biologique et environnement ont rencontré la DRAAF…

Guillaume Aubert élève un troupeau de 65 vaches montbéliardes. Il est associé avec ses parents et son frère au sein du Gaec des Alezanes.
Autonome pour l'insémination de son troupeau laitier

Éleveur au Louroux-Béconnais, Guillaume Aubert a suivi une formation à l'insémination avec Innoval. Depuis, il a vu les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois