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Lutte obligatoire contre la BVD

Lors de son assemblée générale, mardi 8 octobre, le GDS 49 a présenté sa nouvelle directrice et la mise en œuvre du plan d’éradication de la BVD.

Au campus de Pouillé, Delphine Aubriot, co-directrice du GDS 49 a présenté la mise en place du plan d’éradication de la BVD dans le Maine-et-Loire.
Au campus de Pouillé, Delphine Aubriot, co-directrice du GDS 49 a présenté la mise en place du plan d’éradication de la BVD dans le Maine-et-Loire.
© AA

Eradiquer la BVD sera une des missions majeures du GDS en tant qu’organisme à vocation sanitaire dans les prochaines années. Un arrêté signé au 31 juillet prévoit un programme national de détection de la BVD et d’assainissement des troupeaux infectés.

Prophylaxie dès l’automne
« C’est une première étape majeure vers l’éradication de la maladie sur l’ensemble du territoire français », se félicite Delphine Aubriot, co-directrice du groupement.  Dans le Maine-et-Loire, on estime qu’il y a 300 élevages infectés. « Les pays nordiques y sont arrivés. L’éradication de la BVD, c’est l’accès à de nouveaux marchés », souligne Jean-Claude Béchu, du GDS France.
Ce nouveau plan a été présenté lors de l’assemblée générale du GDS Maine-et-Loire, mardi 8 octobre au Campus de Pouillé.
Un courrier de la DDPP a été envoyé à tous les éleveurs. « Ce plan concerne tous les éleveurs de bovins, adhérents et non adhérents », souligne Delphine Aubriot. Une prophylaxie est obligatoire dès cet automne. Elle sera menée en coopération avec les vétérinaires sanitaires. Concrètement, « tous les éleveurs devront disposer d’un indicateur de troupeau. Pour les élevages laitiers, un lait de grand mélange, 2 fois par an. Pour les éleveurs en bovins allaitants, un mélange des sérums des bovins de 24 à 48 mois. » Le GDS prévoit comme moyens de surveillance, soit un sondage sur des “sentinelles” (10 bovins de 6 à 24 mois) soit un bouclage auriculaire sur les veaux à la naissance. 
Les cheptels infectés devront faire l’objet d’un dépistage systématique à la naissance pendant 12 mois minimum. Tous les animaux des troupeaux infectés devront faire l’objet d’un dépistage sous un mois. Les animaux IPI seront éliminés sous 15 jours (contre un mois auparavant). Autres nouveautés avec ce plan : les bovins vendus pour l’élevage devront « montrer patte blanche », en s’appuyant sur le statut du cheptel, selon qu’il est négatif, à statut inconnu ou en cours d’assainissement.
Le GDS est en attente du cahier des charges qui viendra préciser l’ensemble des mesures.

Ce plan doit se dérouler sur 4 ans. Coût estimé de l’opération : 2,5 millions d’euros. La première année, le GDS prévoit un coût d’éradication de 2,5 euros par bovin. « Ce plan représente beaucoup de dépenses au départ mais après économiquement, ce sera rentable pour les éleveurs. Aujourd’hui, la BVD coûte 4,5 euros par animal dans le département », explique la co-directrice.
Les adhérents du GDS financeront ce plan dans leurs cotisations. La part de la BVD dans la cotisation GDS 49 s’élève actuellement à 63 centimes. « A partir de septembre 2020, une ligne supplémentaire spécifique GDS Pays-de-la-Loire s’ajoutera. Elle sera amenée à disparaître, une fois le plan mené à bien. » Le montant probable : 30 centimes.  Les non- adhérents seront facturés des frais de gestion. « Le plan sera aussi financé par le Conseil départemental et les fonds du GDS. »

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