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Maïs semence
Vers une stabilisation des surfaces de production

Limagrain espère maintenir entre 2 700 et 3 200 hectares en Anjou.

L’AG du syndicat des producteurs, à Saint-Mathurin-sur-Loire.
L’AG du syndicat des producteurs, à Saint-Mathurin-sur-Loire.
© AA

Pour la quatrième année consécutive, 2014 marquera une augmentation des surfaces de production de maïs semences avec 3 200 hectares alloués en Anjou, la plus grande superficie enregistrée depuis 1952. Après une période de croissance continue depuis 2011, le groupe Limagrain espère maintenir entre 2 700 et 3 200 hectares de production sur le département pour les années à venir.

Un motif de satisfaction pour Dominique Patry, président du syndicat des producteurs de semences de maïs de Maine-et-Loire, qui se veut optimiste malgré une éventuelle baisse à venir de la surface globale. “Limagrain semble relativement confiant sur les capacités du groupe à maintenir dans la Vallée un niveau de surface cohérent avec les possibilités et les investissements. Nous devons gérer le présent en confortant nos capacités de production (drainage, irrigation collective et bennes de séchage) et préparer dès maintenant la gestion d’une future diminution.”

Interrogations
sur l’Ukraine

Les récents événements en Ukraine ont en effet suffi à poser question sur l’avenir des exportations vers le pays et ses répercussions sur la production française. “70 % des semences achetées en Ukraine proviennent des pays occidentaux, dont la France”, annonce Nicolas Montepagano, de l’Association générale des producteurs de maïs, qui précise toutefois que “tous les contrats déjà passés avec le pays seront menés à leur terme”. Un point d’interrogation qui intervient alors que les résultats médiocres de 2013 aussi bien au niveau national que local accentuent la baisse des stocks de semences (23 % du ratio stock sur utilisation en 2013 et une prévision de 30-35 % en 2014 pour un objectif de 50 %).

Au dessus de la moyenne nationale

L’assemblée générale du syndicat des producteurs de semences de maïs de Maine-et-Loire, organisée le lundi 31 mars, a également permis de faire le point sur une année 2013 marquée par un printemps très humide qui a perturbé les semis des géniteurs et par une fin d’automne pluvieuse qui a gêné la récolte. Au final, “le rendement moyen 2013 se situe à 94 % de l’objectif, ce qui constitue un résultat mitigé mais inespéré quand on se rappelle la situation des maïs au début de juillet”,  affirme Dominique Patry. Un bilan toutefois supérieur à la moyenne nationale, qui plafonne à 85 %. Les indemnisations de Groupama, l’intervention de la Caisse de Risques et la participation de Limagrain ont, au final, permis aux 119 producteurs de la Vallée (qui ont produit 111 variétés commerciales sur 3 000 hectares et 33 semences de base sur 60 hectares en 2013) d’atteindre leur objectif de produit brut.

Benjamin Rullier
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