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Pérenniser la production de viande bovine

Suite à une étude sur les évolutions des demandes du marché en viande bovine, Ter’élevage, Bovinéo et la Chambre d’agriculture régionale apportent des pistes pour maintenir le troupeau allaitant.

De droite à gauche : Hubert Garraud, président de Terrena, Christophe Godet, président de Ter’élevage, Christiane Lambert, première vice-présidente de la Chambre d’agriculture des Pays-de-la-Loire, Mickaël Bazantay, président de Bovinéo et Alain Denieulle, président de GIE élevage Pays-de-la-Loire.
De droite à gauche : Hubert Garraud, président de Terrena, Christophe Godet, président de Ter’élevage, Christiane Lambert, première vice-présidente de la Chambre d’agriculture des Pays-de-la-Loire, Mickaël Bazantay, président de Bovinéo et Alain Denieulle, président de GIE élevage Pays-de-la-Loire.
© AA

«L’acte de production en viande bovine doit correspondre au besoin de consommation », constate Hubert Garraud, président de la coopérative Terrena. Les coopératives Terrena et Cavac, au travers de leurs organisations de producteurs Ter’élevage
et Bovinéo, avec la Chambre d’agriculture des Pays-de-la-Loire, ont mené une étude sur les évolutions des demandes du marché en viande bovine. Des travaux qui ont permis aux organismes de construire de nouvelles pistes « pour maintenir le potentiel de production dans les Pays-de-la-Loire », note Christiane Lambert, première vice-présidente de la Chambre régionale.

Le haché, un segment prioritaire
Premier constat : « le haché n’est plus à négliger. Il doit être un segment prioritaire », s’accordent tous les responsables professionnels. Sa production augmente d’année en année. « + 5 % en 6 ans », remarque Christiane Lambert. « S’il progresse en volume, il perd en valeur », regrette Mickaël Bazantay, président de Bovinéo. « Nous devons tirer le haché vers le haut, lui donner plus de valeur. »
Si le segment supérieur demeure dans une dynamique positive, le cœur de gamme (le segment intermédiaire), lui, est en perte de valeur.

Rajeunir le troupeau
Autre constat qui a surpris les organisations professionnelles, la part conséquente de vaches âgées de plus de 8 ans à leur abattage. Cette part représente 30 % de la production ligérienne en 2014.
« Or, les vaches sont jugées de qualité (régularité de goût, tendreté) et peuvent être bien  valorisées jusqu’à 8 ans », constate Alain Denieulle, président du GIE Elevage Pays-de-la-Loire.

Retrouvez l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 25 mars 2016.

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