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Porc : des pistes pour ­réduire son prix d’équilibre

Alors que le cours du porc a particulièrement baissé ces dernières semaines, l’alliance d’un investissement raisonné et du développement de la technique s’avère indispensable pour maintenir son prix d’équilibre au plus bas. Reportage chez Thony Cesbron, éleveur à Saint-Lézin.

Thony Cesbron, éleveur porcin au Gaec de la Passerelle à Saint-Lézin dans son magasin de vente directe.
Thony Cesbron, éleveur porcin au Gaec de la Passerelle à Saint-Lézin dans son magasin de vente directe.
© AA

Véritable socle de toute trésorerie, le prix d’équilibre regroupe les frais indispensables à l’activité, les annuités bancaires et les besoins privés de l’exploitant. Au vu des dernières baisses des cours du porc, réduire son prix d’équilibre, réduire ses charges peut permettre de passer la crise. Thony Cesbron, agriculteur et administrateur Cooperl, l’a bien compris et travaille depuis plusieurs mois à la réduction de ces indicateurs. Afin d’avoir une vision plus globale des chiffres qui se rapportent à son exploitation, il travaille en coopération avec la Cooperl et AS 49. « La ­Cooperl fait le point sur les coûts de production et la technique, détaille ­Christophe Chesneau, responsable de l’agence de Chemillé d’AS 49. De son côté, AS 49 s’occupe de la trésorerie et possède toutes les données de la comptabilité dont les autres cultures. Sa vision de l’exploitation est plus globale. » Si un contre-avis sur la gestion de sa trésorerie et de sa comptabilité est important pour l’éleveur, la comparaison qu’offrent les services avec d’autres exploitations similaires est un plus. « Au moment de la clôture des comptes, la Cooperl nous permet de nous comparer, en réalisant une approche de prix d’équilibre de trésorerie au millième de centimes, explique-t-il. On peut voir sa situation par rapport à 250 élevages à la même date de clôture comptable. On peut ainsi juger de nos points forts et faibles. C’est important, il y a presque 30 cts de différence au niveau du prix d’équilibre entre les “meilleurs” et les “moins bons” ».

 

 

Plus d'informations dans l'Anjou agricole du 2 décembre 2016.

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