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Primeur : “Graines d’ici” sème l’économie circulaire

Créée à Nantes, Graines d’ici s’est installée à Angers le 21 août. Ce primeur bio en pleine expansion pratique 4 activités : les marchés, la livraison de paniers et de corbeilles de fruits et aussi la collecte de déchets organiques destinés au compostage.

Mathias Esnault, fondateur de Graines d’ici, sur le marché Lafayette à Angers. En plus de son activité de primeur,  la société propose à ses clients des bioseaux gratuits pour la collecte des déchets organiques.
Mathias Esnault, fondateur de Graines d’ici, sur le marché Lafayette à Angers. En plus de son activité de primeur, la société propose à ses clients des bioseaux gratuits pour la collecte des déchets organiques.
© AA

Valoriser la richesse de la culture maraîchère et fruitière du terroir. Tel est l’objectif du primeur Graines d’ici, qui est en train de s’implanter sur le territoire angevin. La jeune entreprise a été créée en 2014 par Mathias Esnault, alors âgé de 24 ans. Ce Nantais, issu d’une famille de primeurs au marché de Talensac depuis 4 générations, s’est donné pour ambition de « proposer des fruits et légumes bio rigoureusement sélectionnés et récoltés le plus localement possible, et de sensibiliser à l’alimentation saine et juste dans le respect de l’environnement ».

Outre les marchés, l’entreprise a innové dans les modes de commercialisation auprès d’une clientèle en majorité urbaine, en allant vers les consommateurs, là où ils sont. La société livre des paniers de fruits et légumes à domicile, au bureau ou encore à la salle de sport.

En plus de son activité de vente, Graines d’ici s’est lancée depuis mai 2018 un nouveau défi : collecter les déchets organiques. "Je me suis dit que l’on pouvait réduire l’impact environemental et optimiser nos trajets en transportant de la matière organique", raconte Mathias Esnault. La collecte a commencé en mai, auprès de clients particuliers, et déjà une tonne et demi de déchets a été détournée. « Cela correspond à  l’émission de 30 600 kg de CO2 évitée et l’équivalent de 500 m2 de terres enrichies », a calculé le jeune entrepreneur.« C’est une offre unique en France. Quand on sait que plus de 30 % du contenu de nos poubelles sont des déchets organiques voués à être incinérés, on ne peut pas ne pas agir ! ».

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