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Quand transition agroécologique rime avec numérique

Les acteurs de la transition agricole s’impliquent pleinement dans les médias sociaux en proposant de nombreux contenus.

© AA

Plus personne n’en doute, les outils numériques sont de formidables vecteurs de communication et d’information. Les acteurs de la transition agroécologique l’ont bien intégré, puisqu’ils sont nombreux à s’être lancés sur ces canaux, notamment sur Youtube.
C’est le cas de VerdeTerreProduction et de Maraichage Sol Vivant, présidés par Vincent Levavasseur, maraîcher en Normandie. « Le principe, c’est d’utiliser les outils numériques au service du partage d’informations autour du vivant. C’est une auto-formation », détaille Vincent Levavasseur. Ainsi, des milliers de vidéos sont disponibles sur Youtube sur les chaines éponymes. « On a vu que sur le terrain il y avait peu de regroupement de compétences autour de la vie du sol, de l’agriculture de conservation... Nos réseaux permettent de fédérer des acteurs intéressés par ces démarches, et de faire intervenir des experts ». Les vidéos de Maraîchage Sol Vivant cumulent plus de 2,5 millions de vues, et VerDeTerreProduction plus de 4,5 millions, en faisant « le leader de contenu agroécologique en opensource en France ». De nombreux acteurs du monde agricole ont ainsi pu s’autoformer grâce à des vidéos aux formats variés, allant d’une dizaine de minutes à plus de 5 heures. Les membres de ces réseaux ont souhaité aller plus loin, avec des rencontres et la création de nombreuses formations, à la fois digitales et présentielles. Internet a donc mis en relation les membres pilotes de ces réseaux, pionniers dans leurs domaines en agroécologie. « Pour réussir la transition agricole, il va falloir former des millions de personnes, et également sensibiliser le consommateur. Et seul le numérique nous permet de réaliser une telle massification de l’information », détaille Vincent Levavasseur. Et l’activité de ces chaînes Youtube est florissante, avec une augmentation constante de la fréquentation. Mais le maraîcher n’oublie pas ce qui est au cœur des métiers du vivant : « il faut que les outils informatiques conservent les liens sociaux entre nous ».

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