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Redynamiser le marché en allant vers les jeunes

En ce début de saison pour les producteurs de pommes à cidre, l’association des Cidres de Loire a présenté, jeudi 6 octobre, au château d’Angers, un premier bilan sur les récoltes 2016.

Denis Rouland, président des Cidres de Loire et producteur de cidre en Mayenne.
Denis Rouland, président des Cidres de Loire et producteur de cidre en Mayenne.
© AA

Le ramassage des pommes à cidre a commencé dans le Maine-et-Loire et les Pays-de-la-Loire. Cette année et comme dans la plupart des cultures arboricoles, une baisse des rendements est observée par les agriculteurs. L’association des Cidres de Loire, anciennement APPCM, qui regroupe les producteurs de pommes à cidres de la région, a profité de ce début de ramassage pour présenter, jeudi 6 octobre, au château d’Angers, un premier bilan de la saison sur les rendements mais aussi sur la commercialisation et la mise en avant des produits cidricoles.

10 à 15 % de perte de rendement
Productrice et transformatrice à La Brulatte (53), en 2ème année de conversion bio, ­Marie ­Bourny commence la saison des pommes à cidre. « Les premiers pressages se déroulent dans le courant de la semaine, explique-t-elle. Les pommes tardent à tomber. » Les producteurs de cidre étant moins soumis à l’aspect du fruit, ils ne récoltent pas les pommes, mais les ramassent. « On attend que les pommes soient bien mûres », ajoute l’arboricultrice. Cette année, suite au printemps froid et pluvieux, les fruits présentent un retard de floraison et en général un retard de 1 à 2 semaines. « La floraison difficile a aussi diminué les rendements, continue-t-elle. Dans les Pays-de-la-Loire, il devraient être inférieurs de 10 à 15 % par rapport à la normale et les calibres ne sont pas beaucoup mieux. La canicule a empêché les pommes de grossir convenablement. » Cependant, ces chiffres n’inquiètent que moyennement les producteurs qui, habitués à l’alternance des années, peuvent se reporter sur les stocks de l’année 2015, particulièrement productive.

 

Lire l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 14 octobre 2016.

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