Aller au contenu principal

S’installer dans la sérénité, le terreau pour la réussite des exploitations

Arnaud Chauviré et Isabelle Panouillot ont pour point commun de s’être installés en 2019, avec le concours de la Safer. Une réussite pour ces nouveaux agriculteurs, qui ont pu s’installer sur une exploitation qui convenait à leurs attentes respectives.

Isabelle Panouillot avec deux des ses pouliches, âgées de 1 an.
Isabelle Panouillot avec deux des ses pouliches, âgées de 1 an.
© AA

Arnaud Chauviré est maraîcher en agriculture biologique, à Chemillé-en-Anjou. Isabelle Panouillot est propriétaire d’un élevage de selle français à La Chapelle-sur-Oudon.Leur point commun ? Ils sont tous deux installés depuis 2019, avec le concours de la Safer.


Vente directe et maraîchage
Arnaud Chauviré s’est installé avec sa femme sur 43 ha. Il pratique le maraîchage sur 3 ha, cultive des céréales, du tournesol et des légumineuses. Paysagiste de formation, le jeune homme a mâturé son projet avant de s’installer. « La ferme, on l’avait vu un an et demi avant que l’on s’installe en mars 2019 », témoigne l’agriculteur.Les terres étaient en bio, et toute d’un seul tenant », détaille le maraîcher. La surprise a donc été agréable lorsque la Safer a rappelé Arnaud Chauviré, pour lui dire que la personne qui devait reprendre l’exploitation n’avait finalement pas pu. Actuellement, le mode de commercialisation de la ferme est la vente directe, et les filières longues, avec Unébio. « L’idée dans les années à venir, c’est de travailler sur notre sol, et de replanter des haies. J’aimerais planter entre 2 km et 4 km de haies en 10 ans », dévoile Arnaud Chauviré. Le maraîcher a pu bénéficier du soutien de la Région lors de son installation, via le PCAE. Cela lui a permis de financer une partie de ses serres.


Une écurie de champions
Dans le Segréen, à La Chapelle-sur-Oudon, Isabelle Panouillot a repris une partie du Gaec des Lauriers. 33 ha, pour être précis, avec des bâtiments, « un critère important au moment de faire mon choix », témoigne la cavalière. Après avoir enseigné l’équitation pendant
15 ans, principalement en région parisienne et en Normandie, Isabelle Panouillot s’est éloignée du monde du cheval pour des raisons familiales. Elle a travaillé quelques années à la DDPP, avant de revenir à son premier amour, et se mettre en quête d’une exploitation, afin de se mettre à son compte. C’est ainsi qu’a démarré son projet d’installation, en relation avec la Chambre d’agriculture des Pays de la Loire et la Safer. Les terres proposées « collaient parfaitement à mes attentes ». Ainsi, Isabelle Panouillot s’est installée sur 33 ha, en reprenant une grande stabulation et la maison d’habitation. Les investissements à réaliser ont été moindres grâce à l’obtention des bâtiments. Dorénavant, elle peut se consacrer pleinement à sa passion, et à son nouveau métier. Avec un maître-mot : « le bien-être du cheval, en favorisant la mise à l’herbe », conclut la cavalière.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les asperges blanches représentent 80% de la consommation mais 95% de la production française.
Fleuron d'Anjou recherche des producteurs d'asperges
La coopérative Fleuron d'Anjou veut développer la production d'asperges, visant un volume de 1 000 T à 5 ans. Elle recherche des…
Encore trop d'eau pour les semis

Les mauvaises conditions d'implantation des céréales d'automne ont induit un basculement des surfaces vers des variétés de…

Laurent Martin contrôle la production de ses panneaux sur son téléphone. L'optimiseur des onduleurs permet de superviser les modules (température, production, ampérage) et sécurise l'installation.
Une stabulation pour les vaches grâce au photovoltaïque
Éleveur de charolaises à Lys-Haut-Layon, Laurent Martin a financé la construction d'une stabulation pour son troupeau allaitant…
Entre 12 et 15 cm de hauteur d'herbe chez Jonathan Bertrand. Sorties 10 jours fin mars, ses vaches sont à nouveau consignées à l'intérieur, faute de portance.
Mise à l'herbe : de timides débuts

Limités jusqu'ici par la portance des sols, certains éleveurs se sont décidés à mettre à l'herbe des animaux, avec parfois des…

Daniel Rochard (JRC Solaire) et Christophe Cesbron (Serres JRC). A droite : les nouveaux haubans photovoltaïques.
Plus d'autonomie énergétique avec les haubans photovoltaïques
JRC Solaire conçoit des haubans photovoltaïques visant à accroître l'autonomie énergétique des exploitations maraîchères et…
265 personnes ont participé à l'assemblée générale mardi 16 avril.
Nuisibles : la force du collectif
La fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles (FDGDON49) a tenu son assemblée générale…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois