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Sauver les abeilles avec un escape game

La région Pays de la Loire a lancé son escape game de sensibilisation sur la biodiversité ordinaire, rentrant dans sa stratégie régionale pour la biodiversité.

© AA

Un escape game consiste en une pièce ou plusieurs pièces définies, proposant un scénario et une ambiance particulière, dans lequel le but est de résoudre des énigmes permettant d’avancer, de découvrir les secrets renfermés et de sortir de la pièce.


Un jeu itinérant
Il y a 5 ans, il y avait moins de 15 escape game en France. Aujourd’hui, il y en a plus de 850, dont près de 50 dans la région. Une véritable mode sur laquelle la région Pays de la Loire entend capitaliser, avec une animation nomade : Mission pollinisateurs. Cet escape game a pour but de sensibiliser à la biodiversité dite ordinaire, et notamment les abeilles. « La biodiversité est notre bien commun le plus précieux, et notre quotidien. Il ne faut pas que cela reste un sujet d’expert, il faut réussir à amener ces thématiques dans le grand public », explique Laurent Gérault, vice-président de commission du conseil régional des Pays de la Loire, délégué à la Transition énergétique et à l’environnement. Cet escape game est accessible ce week-end à la Maison de l’Environnement, à Angers. Il reviendra du 1er au 8 octobre sur la commune d’Erdre-en-Anjou, du 14 au 25 octobre à Villemoisan et du 3 au 20 novembre à Beaupréau.


Un outil pédagogique
Le pitch est simple : « vous êtes des touristes qui partent à la campagne. à votre arrivée, un paysan requiert votre aide car toutes les abeilles ont disparu. Il faudra alors trouver des réponses à la crise, à l’aide d’un naturaliste, pour en apprendre plus sur les abeilles et ainsi les faire revenir. Et bien sûr, sortir de l’escape game ! », résume le concepteur du jeu, Stéphane Tressart. Pourtant, une fois à l’intérieur, tout n’est pas si simple. Il faut environ une heure, par groupe de 2 à 6, pour compléter cette mission. Gratuit, en plein cœur du parc du Lac de Maine, la cible est bien évidemment familiale. A l’heure où de vifs débats ont lieu sur la ré-autorisation des néonicotinoïdes sous dérogation, la Région entend montrer à travers ce jeu qu’il est possible d’agir à son échelle, à travers sa sphère d’influence. « Il appartient à tous d’effectuer de petites actions en faveur de la biodiversité. On n’entend pas tout révolutionner, mais simplement sensibiliser et éduquer », précise Laurent Gérault. Une diffusion lente de l’importance de ces pollinisateurs dans la société sera-t-elle suffisante pour les sauver ?

 

Article complet dans l'Anjou Agricole du 28 août.

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