Aller au contenu principal

Simple saisonnier, il finit par s’installer

Camille Proust est arboriculteur et viticulteur à Saint-Rémy-la-Varenne en Maine-et-Loire. Non issu du milieu agricole, il a repris l’exploitation de son ancien employeur Jean-Marie Grellier.

Camille Proust, installé en arboriculture et viticulture depuis le 1er janvier 2019 à Saint-Rémy-la-Varenne.
Camille Proust, installé en arboriculture et viticulture depuis le 1er janvier 2019 à Saint-Rémy-la-Varenne.
© AA

Rien ne prédestinait Camille Proust à devenir agriculteur. Pourtant, il est installé en arboriculture et viticulture depuis le 1er janvier 2019 à Saint-Rémy-la-Varenne. Il a repris l’exploitation de son employeur, Jean-Marie Grellier. Originaire du quartier de la Roseraie, à Angers, le jeune homme a découvert le verger par hasard. « A 16 ans, j’ai fait une saison de cueillette », se souvient-il. Après un BEP comptabilité, un court séjour à l’armée, un CAP cuisine… Camille Proust cherche sa voie sans jamais vraiment la trouver. Son seul point de repère : le verger de Jean-Marie Grellier. « Chaque été, je faisais la cueillette chez lui. » En 2012, il devient saisonnier sur l’année. Et suit une formation qualifiante avec le Geiq Agriqualif. Pendant un an, en alternance, Camille Proust apprend les rouages de l’arboriculture au lycée de Pouillé et sur le verger de son futur cédant. Il est ensuite salarié permanent pendant 2 ans.

Epaulé par son cédant
Dès la fin de sa formation, Jean-Marie Grellier lui propose de reprendre son exploitation. « Au départ, ça m’a fait peur. Je connaissais le travail. Mais je ne maîtrisais pas du tout le côté administratif. » En 2017, il accepte. Ayant le même parcours, Jean-Marie Grellier lui fait confiance : «  il m’a beaucoup laissé faire. C’est lui qui m’a tout appris. Il est toujours là pour m’aider », apprécie Camille Proust.
Aujourd’hui, il est à la tête de l’EARL des Coteaux. Sur les 21 hectares de l’exploitation s’étendent 16 hectares de verger et près de 6 hectares de vigne.  Il produit en moyenne 800 t de pommes/an « dont 15 tonnes en vente directe. » Les principales variétés : Galas et Pink Lady. La vigne est vendue en appellation Cabernet d’Anjou et Grolleau. Il travaille avec 2 coopératives : les Vergers d’Anjou et les Caves de la Loire. Ce qu’il aime dans son métier ? « Travailler avec la terre et la météo. Avec les coteaux, on ne fait pas ce que l’on veut. » Le jeune homme attache aussi beaucoup d’importance à l’échange et la formation. « Il faut trouver le temps pour se former et échanger avec les collègues et les techniciens. Aller voir comment travaillent les autres, c’est comme ça qu’on apprend. »

 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Le défilé des champions et championnes de ce Festi'Elevage 2025
Une 29e édition frustrante
Pour la 2e année consécutive, le sanitaire était au cœur des discussions dans les travées du Festi'Elevage de Chemillé, un peu…
Antoine d'Amécourt
On nous empêche d'intervenir au nom de la protection de la biodiversité

Quel regard portez-vous sur les incendies de forêts qui se multiplient dans notre pays, et en particulier…

Il ne s'agira plus d'un tarif d'achat fixé par l'Etat mais d'un complément de rémunération, constitué du prix du marché corrigé par une prime pour respecter le tarif contractualisé.
Une nouvelle tarification pour le photovoltaïque sur toitures
Grâce aux grands bâtiments dont elle dispose, l'agriculture a participé largement à la production d'électricité solaire. À l'…
1 bovin sur 2 positif à la FCO
Ces dernières semaines, que ce soit en Normandie ou en Bretagne, les annulations des comices agricoles et autres concours bovins…
La Ferme Aquacole d'Anjou se réinvente

La Ferme Aquacole d'Anjou de Morannes-sur-Sarthe,  créée en 1990, continue à développer des projets. Pionnière dans le…

La sélection variétale est un des leviers majeurs d'adaptation au changement climatique. Vilmorin-Mikado sélectionne des laitues résistantes aux maladies comme la fusariose, le bremia...
La filière a besoin d'être sécurisée
Semae a organisé une journée dédiée aux semences et plants, le 5 septembre, au siège de Vilmorin- Mikado à La Ménitré. Eau,…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois