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Table ronde
Des femmes ambitieuses pour leur entreprise

30 % des entrepreneurs sont des femmes. Pour illustrer cette réussite, la Banque populaire et la FDSEA avaient organisé une table ronde, la semaine dernière, sur ce thème : l’entreprenariat au féminin.

Christiane Lambert, première vice-présidente de la FDSEA, Cécile Bellanger, vice-présidente d’évolys, Cécile Levallois, chef d’entreprise de la société Michel Dutertre et Frédérique Roulland, gérante de Mahe.
Christiane Lambert, première vice-présidente de la FDSEA, Cécile Bellanger, vice-présidente d’évolys, Cécile Levallois, chef d’entreprise de la société Michel Dutertre et Frédérique Roulland, gérante de Mahe.
© AA

 

Une reconversion pour certaines, un état d’esprit pour d’autres. Comme Frédérique Roulland, chef d’entreprise de Mahé avec son mari. “J’ai toujours eu un caractère indépendant. J’ai toujours voulu être mon propre patron. Je ne voulais pas d’un patron qui ne connaisse même pas mon prénom.” Pour Sabine Rouard, jeune arboricultrice installée depuis 2 ans à Aviré, le cheminement est différent : “j’ai travaillé en tant que conseillère à la Chambre d’agriculture pendant des années. Avec mon mari, nous souhaitions un mode de vie différent, évoluer dans un environnement plus proche de la nature. Pour nos enfants aussi.” Avant, une fois chez elle ne pensait plus au travail. “Aujourd’hui tout se mélange. J’alterne mon activité et la vie de famille tout au long de la journée.” Une omniprésence du travail dont il faut se méfier, remarque Cécile Levallois qui a repris la société Michel Dutertre, une entreprise de vérandas. “Même si nous, notre travail nous obnubile, il ne faut pas trop en parler parce que la famille en a vite marre.”

Les clés de cette réussite ? L’accompagnement.“Nous avons monté notre projet d’installation pendant deux ans”, explique Sabine Rouard. Cette période est un moment clé. “Au fur et à mesure, on franchit des étapes qui nous permettent de se positionner dans notre projet”, remarque Cécile Levallois. Autre raison de leur réussite, leur manière de manager. “Les femmes consultent plus, elles s’entourent des bonnes personnes pour prendre les meilleures décisions”, explique Christiane Lambert, première vice-présidente de la FNSEA. Dans le même sens, Cécile Levallois note : “je prends les idées de mes salariés pour les fédérer avec les miennes pour faire avancer l’entreprise.”

L’ambition de chacune ? Faire évoluer son entreprise. “Avoir toujours un temps d’avance”, explique Frédérique Roulland.


H. R.

 

Isaac Getz, conférencier international en management et professeur de leadership, suggère que l’épanouissement des salariés fait la richesse de l’entreprise.

Un management gagnant

Des poules aux œufs d’or, des chevaux, ou des renards... Ceci n’est pas le début d’une fable de La Fontaine. Mais la vision du salariat de Isaac Getz, conférencier international, lors d’une soirée sur l’entreprenariat au féminin organisée par la FDSEA et la Banque populaire Atlantique, au lycée de Pouillé. Le professeur de leadership et de l’innovation à l’ESCP Europe a étudié la conduite managériale et son efficacité d’une cinquantaine d’entreprises dans le monde.
Désengagement des salariés
La poule aux œufs d’or, ce sont les salariés engagés, ils ne représentent que 9 % du salariat en France (contre 20 % en Europe). Le cheval, ce sont les désengagés, “les bons exécutants”, comme les définit le docteur. Ils sont majoritaires, il représentent 65 % des salariés français. Et enfin, les renards, “ceux qui ne rêvent que de manger les poules aux œufs d’or”. Ils sont 26 %. “Ce sont les personnes activement désengagés. Ils sont toxiques pour l’entreprise”...

La suite dans l'Anjou agricole du 24 octobre 2014
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