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#TousALaval : bilan de la journée du 25 août

Cette nuit, après plus de 11 heures de discussion à Paris, un constat d'échec des OP qui ne ferment toutefois pas la porte aux négociations.

Jeudi, la journée a aussi été animée par des visites dans les GMS du département ou les produits Lactalis ont été retirés des rayons. La journée s'est prolongée avec 300 tracteurs venus de l’ensemble du département de la Mayenne et des départements limitrophes. L’objectif est clair : maintenir la pression, montrer la détermination des producteurs de lait à défendre leur revenu.
Jeudi, la journée a aussi été animée par des visites dans les GMS du département ou les produits Lactalis ont été retirés des rayons. La journée s'est prolongée avec 300 tracteurs venus de l’ensemble du département de la Mayenne et des départements limitrophes. L’objectif est clair : maintenir la pression, montrer la détermination des producteurs de lait à défendre leur revenu.
© FDSEA

Ainsi, 150 producteurs ont toujours été mobilisés sur le « rond-point de la Honte du lait ». Sous un soleil de plomb mais déterminés, les producteurs se sont évidemment tournés vers Paris en attente des nouvelles et des conclusions de la réunion au sommet. Mais c'est très tard, dans la nuit, que l'on a appris que les négociations entre les représentants des producteurs de lait et ceux du groupe agro-alimentaire Lactalis ont échoué. Menées en présence du médiateur, Francis Amand, elles ont pourtant duré une dizaine d’heures. La mobilisation des agriculteurs est donc amenée à se poursuivre. Dans tous les cas, les départements des régions Bretagne, Pays-de-la-Loire et Normandie avaient prévu de maintenir la mobilisation jusqu’à lundi en prévision de résultats peu satisfaisants.


Les producteurs réclamaient 'une visibilité jusqu'à la fin de l'année et un engagement écrit sur une nouvelle méthode de fixation du prix du lait', avait expliqué Florent Renaudier, producteur de lait en Mayenne et membre du conseil d'administration de la branche laitière de la FNSEA. 'Mais les représentants des producteurs ont considéré que ce (la dernière proposition à 280 euros) n'était pas suffisante', a souligné le médiateur. En juillet, la tonne de lait s'achetait 256,90 euros chez Lactalis contre 290 euros pour le groupe Laïta et la société Silav ou encore 300 euros pour la laiterie Saint-Père, filiale d'Intermarché.

Entendus sur le site :
- un producteur sarthois : « dans le partage de la marge, la part qui revient au producteur est proportionnellement ridicule. Il est nécessaire d’avoir un rééquilibrage ».
- Frank Guéhénnec, président de la FDSEA du Morbihan : « nos différents contacts laissent présager qu’un non aboutissement exacerbe la colère des éleveurs ».

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