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Un cycle de réflexion sur l’élevage

La session de la Chambre d’agriculture des Pays de la Loire s’est déroulée vendredi 26 juin à Angers, en présentiel (et visio pour une partie des participants). Au menu, le lancement d’un travail collectif sur l’élevage ligérien.

© AA

Ne pas rester les bras ballants devant la courbe déclinante du nombre des éleveurs. C’est l’objectif que se sont fixées la Chambre d’agriculture des Pays de la Loire et les
5 chambres départementales en lançant un cycle de réflexion sur l’élevage.
Celui-ci doit aboutir en fin d’année à une stratégie et un plan d’action. Lors de la session Chambre du 26 juin, l’heure était aux constats et aux enjeux, posés par les deux élus pilotes de la réflexion, Stéphane Guioullier et Brice Guyau. « Plutôt que d’élevage, je voudrais parler des éleveurs. à la rigueur l’élevage ce n’est pas grave, ce qui importe ce sont les éleveurs, le territoire, l’économie », a résumé Stéphane Guioullier, président de la Chambre de Mayenne.


68 % du chiffre d’affaires généré par l’élevage
L’élevage en Pays de la Loire, c’est d’abord un poids économique. Sur les 5,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires réalisés par l’agriculture ligérienne, 68 % sont générés par l’élevage. L’élevage laitier, à lui seul, représente 23 % du chiffre d’affaires, mais le panel des productions est très large et comprend des productions spécifiques (gibier, caille, pigeon, lapin...). L’agro-alimentaire ligérien génère 13,4 milliards de chiffre d’affaires, dont près de 27 % sont réalisés à l’export. L’agriculture, ce sont aussi 35 200 chefs d’exploitation et 26 2000 etp salariés. Des chiffres qui illustrent bien l’importance que peuvent avoir les secteurs agricoles et agroalimentaires dans l’économie ligérienne, notamment dans les territoires ruraux.


Des productions en repli
Mais aujourd’hui, « les productions de viande sont en repli, sous l’effet conjugué d’une rentabilité insuffisante et d’une attractivité en berne », a exposé Patrick Louis, directeur du pôle élevage. Excepté en caprins, on observe une réduction sur toutes les productions. En volailles, on s’oriente vers une spécialisation en poulet de chair. L’évolution des élevages depuis une vingtaine d’années montre un besoin croissant en capitaux, avec en face, des résultats économiques qui ne progressent pas et qui sont marqués par une grande volatilité.


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