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Un nouveau débouché pour la paille de blé

La petite botteleuse, une jeune entreprise angevine spécialisée dans la paille isolation, souhaite s'appuyer sur un réseau d'agriculteurs partenaires pour répondre aux demandes du bâtiment, en proposant des bottes au format adapté.

Le créneau de La petite botteleuse est de fournir à la filière du bâtiment des bottes de paille adaptées au format exigé pour l'isolation thermique (60 cm d'entraxe en ossature bois), inversant ainsi le fonctionnement actuel du marché.
Le créneau de La petite botteleuse est de fournir à la filière du bâtiment des bottes de paille adaptées au format exigé pour l'isolation thermique (60 cm d'entraxe en ossature bois), inversant ainsi le fonctionnement actuel du marché.
© AA

"La petite botteleuse", c'est une entreprise angevine, basée à Feneu, qui fait le lien entre agriculture, bâtiment et environnement. Quentin Remoué, ancien contrôleur laitier et gérant de la SARL, explique que « la création de l'entreprise est partie du constat qu'il était difficile pour les constructeurs d'identifier quels étaient les producteurs de petites bottes de paille, surtout pour l'isolation. C'est pourquoi nous avons choisi de nous positionner sur ce créneau spécifique ».

« Auparavant, l'ossature bois devait s'adapter aux bottes, et non l'inverse. C'était un vrai frein pour le développement de la filière paille isolation. Nous avons donc opté pour le positionnement inverse : nous proposons donc des bottes dans un format adapté aux ossatures », explique Quentin
Remoué. La petite botteleuse propose donc des bottes de 57,5 cm de large, contre 46 cm pour les bottes traditionnelles. L'épaisseur est de 36 ou de 22 cm, et la longueur est au choix. « Cela n'avait jamais été ni proposé, ni fait auparavant, souligne Jean-Claude Hérault, associé au sein de la SARL. Ce faisant, cela résoud un des problèmes de la filière bois ».

La petite botteleuse souhaite développer un réseau d'agriculteurs producteurs de petites bottes de paille. « Notre but est de travailler en partenariat avec les agriculteurs, en les intégrant et en leur fournissant des prix rémunérateurs ». Dans le Maine-et-Loire, Thierry Hervé, agriculteur à Bécon-les-Granits, est le premier membre du réseau. Aujourd'hui, le but des associés est de pouvoir recenser un agriculteur pour un rayon de 200 km, ce qui permet de couvrir l'ensemble du territoire.

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