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Un outil au service de la performance équine

Implanté à Pouancé, le Centre d’entraînement du galop de l’Ouest est le 3ème de France en nombre de chevaux et d’entraîneurs résidents.

Dans un “rond de détente” du Cergo : les poulains de 2 ans de l’écurie d’Eric Leray (à pied, portant la casquette). A sa gauche, Anthony Blais, jockey professionnel retiré du circuit après avoir compté plus de 400 victoires, et à côté de lui Daniel Théard, président du centre d'entraînement.
Dans un “rond de détente” du Cergo : les poulains de 2 ans de l’écurie d’Eric Leray (à pied, portant la casquette). A sa gauche, Anthony Blais, jockey professionnel retiré du circuit après avoir compté plus de 400 victoires, et à côté de lui Daniel Théard, président du centre d'entraînement.
© AA

C’est un domaine à cheval sur le ruisseau des Senonettes. Aux confins des départements de Maine-et-Loire et de Mayenne, il couvre 35 ha sur les communes de Pouancé et Senonnes (53). Le Centre d’entraînement régional du galop de l’Ouest (Cergo) a été fondé en 2001, à l’initiative de Claude Rouget, entraîneur de réputation nationale. « A l’époque, il y avait déjà un grand hippodrome à Senonnes, et de nombreux hippodromes satellites dans un rayon de 100 km. Le secteur a toujours été une terre d’élevage de chevaux de courses », rapporte Daniel Théard, éleveur équin, président de la Société des courses de Senonnes et de l’association de gestion du Cergo.

Le centre possède toutes les infrastructures requises pour la préparation d’épreuves officielles en trot, galop et saut d’obstacles. Notamment 5 pistes en sable d’une longueur de 2 000 à 2 200 m, dont une en sable fibré mise en place en 2011. Elle est « utilisable en période hivernale, même en cas de fortes pluies », mentionne Geoffrey Gaucher, responsable opérationnel du site. Les 2 parcours d’obstacles, l’un en haies et l’autre en steeple, datent de 2003, et la structure compte aussi un parcours de cross. Des équipements accueillant toute l’année 650 pur-sang ou AQPS (coureurs “autres que pur-sang”) et leurs jockeys, en provenance des Pays-de-la-Loire et du Royaume-Uni. Le Cergo est ainsi devenu « le 3ème centre d’entraînement hippique hors région parisienne, après ceux de Calas (13) et Pau (64) », indique Daniel Théard.

Les chevaux sont préparés par 37 entraîneurs publics, installés en périphérie du Centre avec leurs écuries. Ces entraîneurs sont rémunérés par les éleveurs ou les propriétaires, qui payent un droit d’entrée au Cergo de 52 € par mois et par animal. L’établissement salarie 150 personnes (palefreniers, agents d’entretien, etc.) et génère une centaine d’emplois indirects (vétérinaires, dentistes équins...).

Chaque semaine, des pur-sang de Senonnes-Pouancé sont alignés en réunion hippique. « Il y en a tous les jours, en Ile-de-France, en région ou à l’étranger », rappelle Geoffrey Gaucher. Parmi les champions résidant au Cergo, figure notamment Tiberian, qui a couru la Melbourne Cup en Australie. Saint Pistol, de son côté, a remporté le Prix du Président de la République à Auteuil (75), en 2015, et Silverwave le Grand Prix de Saint-Cloud (92) en 2016.

Les points clés dans la préparation d’un compétiteur ? « 1 h 20 d’entraînement quotidien, pour amener le cheval en condition physique optimale, aux plans musculaire et respiratoire ; il doit être capable d’accélérer » à tout moment pendant la course, souligne Alain Couétil, entraîneur public basé à Senonnes. Les pur-sang font carrière sur environ 10 ans, et leur prix est très variable : de 500 à plus d’1 million d’€.

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