Aller au contenu principal

Une sur-marge de 135 € pour les fruits et légumes bio en GMS

© Jean-Charles Gutner

«Si le bio coûte plus cher, ce n’est pas lié qu’aux coûts de production» a souligné Alain Bazot, président de l'UFC-Que Choisir, le 29 août qui dénonce des «sur-marges disproportionnées et aberrantes» de la part des distributeurs sur les fruits et légumes bio.

Ainsi une étude présentée par Olivier Andrault, chargé de mission alimentation à l'UFC-Que Choisir, montre une sur-marge moyenne de 135 € de la part des distributeurs «sur le panier de consommation annuelle (de fruits et légumes bio, ndlr) d’un ménage, ce qui vient doubler l’impact du surcoût agricole bio».

L’étude montre également un manque de rigueur dans l’approvisionnement des rayons bio. «C’est un paradoxe, les clients acceptent de payer plus chers et les distributeurs présentent une offre très faible», soulignait Robert Mondot, administrateur national de l’association. Pour Alain Bazot, «l’offre bio est un alibi» pour faire venir le client dans les magasins.

La Fédération des commerçants en distribution (FCD) a dénoncé de son côté, par un communiqué du même jour, une étude «partiale» qui «repose sur une série d'approximations méthodologiques qui lui enlèvent toute portée concrète et ne prend pas en compte l’ensemble de la chaîne de valeur, du producteur jusqu’au consommateur (transport, conditionnement, intermédiaire, coût de distribution en magasin...)».

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Le défilé des champions et championnes de ce Festi'Elevage 2025
Une 29e édition frustrante
Pour la 2e année consécutive, le sanitaire était au cœur des discussions dans les travées du Festi'Elevage de Chemillé, un peu…
Antoine d'Amécourt
On nous empêche d'intervenir au nom de la protection de la biodiversité

Quel regard portez-vous sur les incendies de forêts qui se multiplient dans notre pays, et en particulier…

Il ne s'agira plus d'un tarif d'achat fixé par l'Etat mais d'un complément de rémunération, constitué du prix du marché corrigé par une prime pour respecter le tarif contractualisé.
Une nouvelle tarification pour le photovoltaïque sur toitures
Grâce aux grands bâtiments dont elle dispose, l'agriculture a participé largement à la production d'électricité solaire. À l'…
1 bovin sur 2 positif à la FCO
Ces dernières semaines, que ce soit en Normandie ou en Bretagne, les annulations des comices agricoles et autres concours bovins…
La Ferme Aquacole d'Anjou se réinvente

La Ferme Aquacole d'Anjou de Morannes-sur-Sarthe,  créée en 1990, continue à développer des projets. Pionnière dans le…

La sélection variétale est un des leviers majeurs d'adaptation au changement climatique. Vilmorin-Mikado sélectionne des laitues résistantes aux maladies comme la fusariose, le bremia...
La filière a besoin d'être sécurisée
Semae a organisé une journée dédiée aux semences et plants, le 5 septembre, au siège de Vilmorin- Mikado à La Ménitré. Eau,…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois