Aller au contenu principal

Dossier formation
Agro-équipement, un secteur en tension

Les entreprises des territoires cherchent à identifier les freins à l’employabilité des futurs salariés.

Le secteur de l'agro équipement peine à recruter. De nombreuses offres ne trouvent pas preneur dans la région. Y compris pour des postes en CDI, dans le domaine par exemple de la sylviculture et de l'élagage. "Il est très difficile de trouver des bûcherons aujourd'hui, alors que dans ce métier il y a du boulot toute l'année”, explique Freddy Bodin, délégué régional EDT (Entrepreneurs des territoires) Pays de la Loire. EDT  a mené récemment une enquête sur les freins et les leviers à l'employabilité des futurs salariés dans les entreprises des territoires, dans le cadre de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences.
Qu'est-ce qui limite le recrutement aujourd'hui ? Un manque de mobilité de certains salariés, le caractère saisonnier des emplois, le manque de compétences professionnelles sont mis en avant. "La réforme du Bac pro, qui fait passer le parcours de formation de quatre à trois ans, a eu un certain impact. Il y a un an de moins pour faire de la pratique en apprentissage dans les entreprises, on perd aussi une année de maturité", note Freddy Bodin. L'opportunité d'une formation post bac est à l'étude en Pays de la Loire. Il existe une telle formation, de niveau IV, en Ille-et-Vilaine à Montfort-sur-Meu, le diplôme de Technicien gestionnaire de chantiers des entreprises de travaux agricoles. Il prépare des "bras droits ou futurs associés de chefs d'entreprise".

Faire évoluer l’image
Les métiers souffrent aussi d'un certain déficit d'image. “Nous avons débuté un travail de communication auprès des écoles. Il faut beaucoup de temps pour faire évoluer une image”, poursuit Freddy Bodin.  Autre point relevé par les entreprises : les jeunes sont formés soit en mécanique, soit en conduite d'engins. Or la double compétence est appréciée par les employeurs et permet parfois d'assurer du travail toute l'année (lire le témoignage ci-contre).
Pourtant, le secteur ne manque pas d'atouts, et peut séduire les passionnés de nouvelles technologies. Une meilleure adéquation offre demande de travail passe notamment, par plus d'échanges entre professionnels, jeunes et établissements. Objectif : “influencer les contenus des formations pour qu'elles soient plus adaptées aux entreprises des territoires, aux Cuma ou aux autres structures”.      

S.H.

Pour en savoir plus sur la formation, retrouver le dossier dans l'Anjou agricole du 8 mars 2013.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Valérie, Baptiste et Dominique Lebrun sont associés dans l'entreprise Ek'o save water.
Ek'o économise l'eau sous la douche
Ek'o save water a créé un système de robinetterie qui économise l'eau sous la douche. Les associés ont reçu une médaille d'or et…
Simon et Didier Trovalet, devant le nouveau siège social, en construction à l'entrée de Saint-Augustin des Bois. L'entreprise investit 2 millions d'euros dans sa réorganisation interne.
Prefakit construit
son avenir
Marchés en plein développement, recrutements, et bientôt nouveau siège social. Implantée à Saint-Augustin des Bois depuis 77 ans…
Sébastien Ferrard, du Gaec du Pâtis Candé. Sur cette parcelle sableuse, auparavant en prairie, l'agriculteur a pu semer un maïs à indice 270-300.
Des chantiers décalés par les pluies
Les semis de maïs devraient pouvoir reprendre en fin de semaine. Certains agriculteurs ont pu déjà semer fin avril début mai,…
Lundi 22 avril, Claude Thouin a implanté de la lentille verte, du pois chiche et de l'œillette. Ces trois cultures sont sous contrat avec la CAPL.
À Bécon, Claude Thouin se diversifie avec des cultures de niche
Faute d'avoir pu implanter toute sa surface de céréales à l'automne, Claude Thouin a choisi de diversifier son assolement en…
265 personnes ont participé à l'assemblée générale mardi 16 avril.
Nuisibles : la force du collectif
La fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles (FDGDON49) a tenu son assemblée générale…
Christian Suteau conduit un troupeau de 30 Normandes sur une SAU de 65 ha, majoritairement en herbe.
Il achète de la paille, craignant une pénurie à la récolte
Christian Suteau achète tous les ans environ 50 t de paille à un voisin pour compléter la production de son exploitation. Cette…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois